TROGLODYTE A BEC COURT

Cistothorus platensis

Classe : Oiseaux Ordre : Passeriformes Famille : Troglodytidés Longueur :10 -12 cm Envergure : 13-15 cm Poids : 9 gr Longévité : 5 ans

Sedge wren   Seggenzaunkönig    Scricciolo dei giunchi Ratona de Ciénega, Saltapared Sabanero   Zeggewinterkoning Starrgärdsmyg

Caractères distinctifs
Chez  la race  nominale, le sourcil est chamois-brilllant, le capuchon est  brun,  les épaules et  le dos noir affichent  des  stries chamois clair. Le croupion  et les sus-caudales sont chamois-brun avec des stries réduites. Les couvertures sus-alaires sont chamois-brun, avec quelques stries chamois. Les primaries  et les secondaires   ont des vexilles internes chamois et des vexilles externes nettement tachés de  sombre.  Les rectrices chamoisées ont des  barres noirâtres. L’abdomen est blanchâtre, avec une nuance plus sombre sur la poitrine. Il y a du chamois-orange sur les flancs et sur le bas-ventre.
Les  iris sont bruns,  le dessus du bec est  noir, le dessous  jaunâtre. Les pattes sont rosâtres,  les pieds  noirs.
Les sexes sont identiques,  le juveniles ressemblent aux parents mais les stries blanches sur le dessus sont à peine visibles.   Les 13 sous-espèces se distinguent par leur  taille et un  plus ou  moins grand développement de stries sur  le dessus.  La race Jalapensis est  particulièrement  remarquable par  l’abondance de stries sur  la calotte.

Lieux de Vie et Habitats
Dans le  Nord de  l’Amérique, les  troglodytes à bec court fréquentent les  prairies  humides de roseaux pourvues de  petits  buissons épars et bordés de longues  herbes du genre Eriophorum.  Contrairement  aux froglodytes des  marais (C. platensis), ils délaissent les étendues d’eaux stagnantes. En  hiver,  on les trouve  à  la fois dans les ptèces d’eaux douces et d’eaux saumâtres, ainsi que dans  les prairies de palmetto, dans les  vieux champs dont la végétation est parvenue à  maturité et dans les herbes marécageuses.
Les populations sud-américaines occupant  une plus grande variété d’habitats, des savannes herbeuses au parcelles inondées de saules. En Colombie et en Equateur, on peut les  apercevoir  dans les prairies de paramo.  Au  Brésil,  ils resident  dans les savannas sèches de cerrado.  En Argentine,  ils vivent  dans  les savannas infkuencées  par  les  marées. Au  Falklands,  on  peut les  observer  dans les praries.  Ces oiseaux vivent du nivrau de  la mer jusquà 1600 m.

Subspecies and Distribution
·  C. p. stellaris – Niche du Sud du  Canada (E Saskatchewan, C Manitoba, S Ontario et  Sud Quebec) au sud des USA (N Kentucky, E Pennsylvania, New York) non-nicheur de  l’Est des  USA (Virginia) jusqu’au Texas NE du Mexique.
·  C. p. potosinus  – Nord-Centre du Mexique (San Luis Potosí).
·  C. p. tinnulus  – Centre du Mexique (Nayarit,  Michoacán, México et District Fédéral.
·  C. p. jalapensis  – Est du Mexique (C Veracruz).
·  C. p. warneri – Veracruz, Tabasco and Chiapas.
·  C. p. russelli – Belize ( districts de Toledo et de Cayo).
·  C. p. elegans  – Montagnes du SE  de Mexico (à partir de  Veracruz) et Guatemala.
·  C. p. graberi  – intérieur et Est Honduras,  NE Nicaragua.
·  C. p. lucidus  – du Costa Rica jusqu’au Panama.
·  C. p. alticola  – montagnes de N Colombia, Venezuela et W Guyana.
·  C. p. tolimae  –partie Nord des Andes de Colombia (Caldas, Tolima).
·  C. p. aequatorialis  – Andes de Colombie et du Pérou (Junín).
·  C. p. tamae  – sud-ouest Venezuela (S Táchira) and Est de la Colombie.
·  C. p. graminicola  – SC Perou (Junín, Cuzco).
·  C. p. minimus - Sud Perou et Sud Bolivie.
·  C. p. tucumanus  – Nord-0uest de l’Argentine (Jujuy, Catamarca et Tucumán).
·  C. p. polyglottus  – Paraguay et SE Brazil.
·  C. p. platensis  – Est de l’Argentine (E from Córdoba and Mendoza).
·  C. p. hornensis – Centre du  Chili et Sud de l’Argentine jusqu’au Cap Horn.
·  C. p. falklandicus  – îles des Falkland .


Comportements
Les populations de  l’Amerique duNord  (stellaris)  sont très migratrices. Il  ny a  pas de chevauchement  dans  leur  habitat  en   été et en  hiver. Déplus, ces trogrodytes ne sont pas nomades en hiver.Les   populations d’Amérique du sud sont  sédentaires,  ellessont capablesde supporter des conditions climatiques extrêmes en hiver.

Reproduction :
Chez les  oiseaux de la race nominale Stellaris, la saison de  nidification  s”étend de Mai à Septembre.   La reproduction  de cette sous-espèce  est plus concentrée dans le  Centre-Nord du territoire (Saskatchewan, North Dakota, Minnesota, Wisconsin).  Dans  l’Est et dans le sud,  la ponte commence plus tardivement et la saison  se déroule  seulement à partir de Juillet.. Ce décalage s”explique par l’arrivée  plus  tardive des  males sur les lieux de  nidification.
Dans le sud de  l”aire,  (Equateur et  Pérou),  les jeunes sont à  l”envol en  Janvier, Avril et Mai.  Dans  l’Archipel des Malouines, les oisillons séjournent au  nid en  Octobre et en  Novembre.
Les renseignements suivants  proviennent de l’observation de la race Stellaris :  Les mâles sot polygames et établissent  souvent  des colonies lâches. Ils construisent  plusieurs  nids par saison  et  celui qui est utiliée est garni   par sa partenaire. Le nid a la forme d’un globe, il mesure 8cm de large,8cm de profondeur. On y aaccès par  uneentrée latérale de  3 cm de large. Il est situé à très faible distance au-dessus du sol
La ponte contient 4 à 8 œufs pour les premières couvées,  6 pour les secondes couvées, ils sont entièrement blancs.  La race Hornensis ades  œufs mouchetés de brun-rouge.  Les femelles couvent  seules pendant  14 jours.  Les poissins sont nourris uniquement par la femelle . L’envol a lieu 14 jours après  l »écloosion.

Nourriture  :
Au sud-est de la Floride, l’estomac des espèces  hivernantes contient  principalement des  insects, en  particulier   des fourmis, des hyménoptères,  des curculionidés, des coccinelles,  des papillons de nuit, des  chenilles,  des locusts mais aussi des sauterelles et  des croquets.  Quelques oiseaux de la race    Hornensis  ont étéobservés dans  la  Terre de  Feu,  alors quils saisissaient des insectes et des graines sur le  sol encore recouvert de neige.  Les Troglodytes à be ccourtrecherchent  leur  nourriture  à  l’étage inférieur  des arbres.

Protection/Menaces   :
D’après le  Handbook, cette espèce  nest pas globament  menacée, elle est même assez commune. A cause de son nomadisme,  il est assez difficile  à recenser .mais certaines preuves tendent   à prouver qu’elle s’accroit  dans le sud du  Canada . La plus grande densité est  de  68   oiseaux tous les  10  hectares. Dans le NE des USA, elle  peut être en danger.  Les renseignementssur  les populations d’Amérique du sudsont très rares.

04/09/2015