Perruche à ventre jaune

Caractères distinctifs
Chez ces perruches, le bec est blanchâtre, l'épaisse bande frontale affiche une couleur rouge qui contraste avec le gris-bleu du bas de la face et du menton. Le reste de la tête est jaune avec des mouchtures noires sur la nuque . Les parties suprieures et la queue sont vert terne, avec des liserés plus clairs sur le manteau et sur les scapulaires, e qui forme des écailles discrètes . Les couverturs alaires sont gis-bleu clair , ainsi que les bordures externes des primaires t les rectrices extérieures. Le dessous est jaune avec une légère nuance orange et avec des petites taches orangées sur le pourtour de la zone anale.
La femelle est plus petite que son partenaire. La gorge est habituellement tachée d'orange. Les immatures sont majoritzirement vert terne.

Chant et voix :
Chez la perruche à ventre jaune, le cri de contact est un "kushuck" ou un ""cussik" qui est agrémenté par une grande variété e "chweek", de "tweek ou de "kwick-kweek" On peut aussi entendre un sifflement répété qui est débité sur un rythme assez rapide. Le cri d'alarme est composé de notes resonantes. Les oiseaux qui se restaurent en groupes créent des conerts de bavardages bruyants.

Habitat et Distribution
Les Perruches à ventre jaune fréquentent toutes les sortes d'habitats boisés à m'intérieur du territoire où ils résident. Cependant, de plus en plus souvent, elles pénètrent dans les zones urbaines pourvus de vergers et de jardins et où elles trouvent des conditions favorable pour se nicher et pour s'alimenter. Cependant, leur habitat principal demeure les forets sclérophylles et les savannes arbustives. Apparemment sur Hunter Island, elles marquent une nette préférence pour les petits ravis pourvus d'amas de rochers
Les perruches à ventre jaune sont endémiques de Tasmanie. On les trouve également dans les plus grandes îles du Détroit de Bass, c'est à dire à King Island et Flinders Island. La population qui vit au Nord de la Tamanie est parfois différencié sous l'appellation Brownii, mais les caractères de cette soit-disant sous-espèce ne sont pas sufisemment marqués et cette différence n'est pas retenus. La perruche à ventre jaune est donc maintenue comme un oiseau monotypique.

Comportement
Comme la plupart des oiseaux insulaires vivant sur un superficie réduite, la perruche à ventre jaune est classée comme sédentaire. Toutefois, lles individus qui habitent sur les hauteurs de l'île jusqu'à 1500 dans les contrées alpines procèdent à des déplacements altitudinaux et se rapprochent des côtes et des régions basses à la saison hivernale. Ala fin de la saion des nids, les juvéniles et les immatures vagabondent en petites bandes qui ne dépassent pas plus de 4 ou 5 individus. Les perruches à ventre jaune s'associent parfois aux perruches omnicolores (Platyercus eximius). Bien su'elles ne soient pas timides et craintives, ces perruches prennent des précautions et se montrent très prudentes lorsqu'elles s'aventurent à terre pour checher leur pitance. Elles préfèrent rester dans les feuillages pour mener cette activité.
Comme laplupart des psittacidés, la femelle établit avec son partenaire des liens conjugaux solides qui durent de nombreuses années. Elles entretiennent et elles renforcent ces liens en pratiquant des parades qui sont assez semblables à celles des autres rosellas.

Reproduction
Les perruches à ventre jaune nichent pendant la période qui va du mois de Septembre au mois de Février. Le nid est placé dans un branche creuse ou une cavité de tronc d'arbre, la plupart du temps un eucalyptus. Elles occupent également des murs de vieux immeubles dépareillés. Ils se servent des nids de passereaux abandonnés quand elles ne trouvent pas de cavité disponible .
La ponte contient habituellement entre 4 et 6 oeufs do,t l'incubation dure environ 19 jours. Les oisillons sont nidicoles et ne quitten le nid qu'au bout de 3 selaines après l'éclosion. Il n'y a pas d'information sspplémentaires sur le soin et le développement des poussins.

Nourriture:
Les perruches à ventre jaune sont majoritairement végétariens : elles consomment surtout des graines d'eucalyptus, de myrtes, d'acacias, des séneçons à grandes fleurs aromatiques, du canaigre, de la morelle (solanum) et du pimelea dont la plupart des fleurs sont toxiques pour les animaux domestiques. Ces perruches ingurgitent également de nombreuses sortes de graines d'herbes et d'arbustes dont certaines sont trouvées à de plus hautes altitudes. Elles ne dédaignent pas les baies de coprosme et d'aubépines qui représentent une part assez importante du régime en hiver. Le menu est parfois complété avec des psyllides qui sont des petits homoptères et des lares d'insectes

Protection/Menaces
D'après le Hndbook alive, bien qu'elle possède une aire assez restreinte, cette espèce n'est pa globalement menacée. Sur l'ensemble de son aire de distribution, elle est même considérée comme assez commune. il n'y a que sur King Island, où son habitat a été éclairci, que ses effectifs ont subi un déclin et une significative réduction des effectifs.
D'après Juniper, la populztion totale est estimée à 50 000 individus matures. Il y a peu d'oiseaux captifs.