OCEANITE CUL-BLANC

Oceanites leucorhous

Classe : Oiseaux Superordre : Palmipèdes Ordre : Procellariiformes Famille : Hydrobatidés Longueur : 18-22 cm Envergure : 43,5-49,5 cm Poids : 38-54 gr Longévité : 24 ans

Leach's Storm Petrel, Ridgway's Storm-petrel  Wellenläufer Paíño Boreal   Uccello delle tempeste codaforcuta
Vaal Stormvogeltje  Klykstjärtad stormsvala
Painho-de-cauda-forcada. Stor stormsvale.

Caractères distinctifs :
Cet océanite noir de taille moyenne est remarquable par sa queue profondément fourchue et par son croupion recouvert d'une large tâche blanche. La tête, la majorité des parties supérieures y compris les couvertures alaires et la queue sont noir fuligineux
Le dessus de l'aile est souvent recouverte par une large tâche pâle formée par la base gris-chamoisé des grandes et des moyennes couvertures. . La zone blanche se poursuit sur la base des ailes, au niveau des des rémiges secondaires et tertitiaires où elle rejoint le croupion et les sus-caudales. Les couvertures sous-alaires sont habituellement noir sombre uni jusqu'au croupion et aux parties postérieures des flancs.
Les iris sont noir-brunâtre, le bec, les pattes et les pieds sont noirs. Les 2 partenaires sont identiques. Les juvéniles sont semblables aux adultes mais leur plumage est frais en automne alors qu'à la même période celui des adultes est usé et subit une profonde mue. Les différentes sous-espèces se distinguent par leur taille et par la couleur du croupion.

Chant et voix
Commo la plupart des autrres hydrobatidés, les océa,ites cul-blznc vocalisent quand ils sont à l'intérieur des colonies, qu'ils soient à la fois à terre ou dans les airs. Les oiseaux volants produisent un staccato composé d'une douzaine de notes excitées, bavardes et sexuellement dimorphiques, les mâles ayant une voix plus aigüe que celles des femelles. Ce premier cri se termine par un trille à peine articulé “krruh tit-ti-krruh-kuh kuh-huh-huh-huh” ou alors “krrih pih-pih-pih-pih pyuh piupiupiu "
Sur le sol ou dans les terriers, ces océanites délivrent un mélange de chansonnettes et de ronronnements qui durent juqu'à 4 secondes et qui sont ponctués de brèves interruptions respiratoires..
Les bavardages qui forment l'essentiel de la conversation sont différents selon la sous-espèce, les populations nichant sur Guadalupe (Cheimomnestes et Socorroensis) changeant considiérablement par rapport à la nominale et à Chapmani).

Habitat et Lieux de vie
L'Océanite cul blanc, également appelé Océanite de Leach, est un oiseau marin et pélagique navigant jusqu'aux eaux sud-africaies. Ils préfèrent généralement les eaux qui ont une profondeur de 2000 mètres, une grande salinité et une surface dont les températures marquent une grande amplitude.
L'Océanite cul blanc ne s'approche jamais des côtes, excepté lorsqu'il est regroupé dans les Colonies . La plupart du temps; ils en reste distant de 50 à 60 kilomètres. Il se reproduit sur les côtes des îles, sur les versants escarpés des zones montagneuses.Il apprécie particulièremeent les lieux rocheux et les sols mous qui sont situés entre les racines des arbres . En période estivale, Il niche et se nourrit aussi dans les prairies.
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Subspecies and Distribution
Les Océanites cul-blanc vivent dans les eaux tropicales, tempérées et glaciales de l'H"émisphère Nord. Son aire franchit néanmoins l'équateur au niveau de l'Afrique et se poursuit jusqu'au Cap de Bonne-Espérance. Il y a officiellement 4 sous-espèces :
. H. l. leucorhous– Océanite de Leach – Nord de l'Ocean Pacifique et Atlantique , nichage dans le Nord du Pacifique du NE du Japon , de l'Archipel des Kuril et des Aleoutiennes jusqu'en Alaska, en Californie et à Coronados Is (extreme NO du Mexique), également dans le Nord de l'Atlantique du NE des USA et de l'Est du Canada jusqu'en Islande, les îles Féroe, le Nord de l'Ecosse et lle Nord-ouest de la Norvège . reproduction récemment découverte (1995) sur Dyer Island, au large de l"Afrique du sud

  • H. l. chapmani (Berlepsch, 1906) – C entre-Est du Pacifique, niche sur San Benito et Coronado, au large du NO de Mexico.
  • H. l. socorroensis– Océanite de Townsend’s – Centre-Est du Pacifique, niche au printemps sur Guadalupe, au large du Mexique
  • H. l. cheimomnestes (Ainley, 1980) – Ainley’s Storm-petrel – EC Pacific Ocean, niche en hiver sur Guadalupe I, au large du NW de Mexico.

    Reproduction
    Dans l'Atlantique Nord, la saison commece au mois de Mai. Bien que le retour dans les colonies s'effectue dès le mois d'Avril, certaines sous-espèces préfèrent se reproduire à la fin du printemps et d'autres en automne (Octobre). Seules les femelles accomplissent le traditionnel exode pré-nuptial. . Pour la saison normale, les oeufs éclosent du 20 juillet au 4 Août et l'envol des jeunes a lieu en Septembre-Octobre.
    La saison de la trace soroccoensis s'étend de la fin Mai/début Juin jusqu'à Novembre/Décembre. La saison de la race Cheimomnestes s'érend de Novembre-décembre jusqu'à Avril-Mai. A coronado et San Benito, les oiseaux de la race Chapman nichent de façon strictement nocturnale entre Avril et Octobre.
    Les Océanites cul-blanc sont monogammes. Ils s'installent dans des terriers ou des crevasses rocheuses, ils utilisent parfois des constructions artificielles ou des ruines de mur. Le nid est garni avec des herbes, des brindilles et des feuilles/ il peut y avoit plusieurs chambres de ponte à la fin du même tunnel. La ponte ne comprend qu'un seul oeuf de couleur blanche qui mesure 30 mm et pèse environ 18 grammes. L'incubation dure 42 jours avec des relais d'environ 3 jours et demis.
    Les poussins ont un duvet bleu-gris. Le système de racitaillement est très complexe et tout ce qu'il y a de plus irrégulier, chaque repas apportant variablement 10 grammes. Les juvéniles s'envolent au bout de 7 jour lorsqu'ils ont atteint le poids de 63 grammes. ils sont matures sexuellement à l'âge de 5 ans . L'espérance de vie est en moyenne de 36 ans.


    Comportements :
    Les populations nordiques migrent vers le Sud et effectuent de longs mouvements transocéaniques en direction des tropiques . DEs oiseaux bagués en Amérique du Nord ont été retrouvés en France, en Islande et en Espagne. DEs Océanites du Nord de l'Atlantique pnt été repérés jusqu'en Afrique sud et leurs principales aires d'hivernage se situent vraisemblablement dansa les eaux au large du Golfe de Guinée. En Amérique du sud, (guyanes, Brésil), les proncipaux quartiers d'hiver sont occupés en Janvier-Juillet et plus particulièrement en Mars-Mai. Certains migrants pénètrent dns l'Ocean Indien et parviennent jusqu'aux Maldives en Avril.
    Dans l'Oceaan Atlantique, le retour vers le Nord ; l'Arctique et le Groenland s'effectue à partir de Septembre. De grands raseemblements s'effectuent dans le Baie de Biscaye et aussi au Nord que le Nouvelle-Angleterre qui constitue un lieu de passage important. en Mars.

    Nourriture:
    Les Océanites cul-blanc se nourrissent principalement de poissons , en particulier de lançons (gymnammodytes) et de myctophidés nocturnes. Ils consomment également des calamars, du plancton, des crustacés , des insectes aquatiques tels que les halobates et des déchets qui sont capturés à partir des airs en plongeant., en pataugeant et en écrêmant. Une autre technique consiste à arracher les proies à la surface de l'eau. Apparemmentces oiseaux ne s'émmergent jamais à grande profondeur . Les océanites de Leach recherchent leur nourriture de nuit et de jour. Ils suivent parfois les mammifères marins (phoques et baleines) dont ils ingurgitent les restes, les goutelettes d'huile et les matières fécales. en Nouvelle-Ecosse et au Canada. Pendant la période de reproduction , ces océanites parcourent des distances de plus de 1000 kilomètres pour se nourrir, ces longues expéditions durant 5 à 6 jours.
  • Protection,/Menaces
    La population mondiale, abondante et répandue, est estimée à plus de 20 millions d'individus; dont 1 million en Afrique du sud, 3 millions en Al aska, 15 millions en Colomnie Britannique, 350 000 aux Kuril. Au Nord du Japon, et plus particuilèrement à Hokkaido, les colonies nicheues sont évaluées entre 400 000 et 1 million de couples. Autant dire que l'avénir immédiat de cette espèce n'est pas du tout menacé. Plus au sud dans le pacifique, les chiffres des populations de la race Chapmani est plus modeste (35 000 couples). Dans le Nord-ouest de l'Atlantique, les océanites cul-blanc ne sont pas éloignés de 5 millions de couples.
    Les océanites souffrent surtout de la prédations des goélands (Larus argentatus, Larus marinus et Larus fuscus). ils sont aussi persécutés par les labbes ( (Catharacta skua). Les populations férales de chat et de rats ont un impact non négligeable sur les populations . Pendant les périodes nocturnes les plus sombres, la fréquentation des océanites est plus élevée dans les colonies, les renards et les autres prédateurs n'appréciant guère les zones peu éclairées. Aucune menace ni aucune parade de disuation ne sont éffectuées pendant ces périodes de faible luminosité. Aux Etats Unis, des programmes de terriers artificiels semblent éfficaces pour protéger cette espèce.