JACAMAR A MENTON BLANC

Galbula tombacea

Classe : Oiseaux Superordre : Grimpeurs Ordre : Piciformes Famille : Galbulidés Longueur : 19-23 cm Envergure : ?? cm Poids : 21,5-25 gr Longévité :?? ans

White-chinned jacamar Weisskinn-glanzvogel Jacamarà barbiblanco Jacamar mentobianco Witkinglansvogel ??    valkoleukajakamari Vithakad jakamar leskovec belobradý Hvithakejakamar Belogorlaya Iakamara   shiroagokirihashi   Ariramba-de-barba-branca zlotopiór bialobrody

Chant et voix : Le chant est une série de "pee-pee-pee-pee-pe-pe-pe-pe'pe'pe'pe'e'e " qui accélèrent et se terminent par un trille. Les cris sont des "keelip" ou des "peeup" qui sont délivrés souvent en séries. Tout le répertoire est assez semblable à celui du jacamar à queue rousse (Galbula ruficauda).

Caractères distinctifs : Chez le mâle, le capuchon est brun cendré avec des reflêts bleuâtres sur la nuque. Le reste des parties supérieures est vert métallique foncé avec une nuance bronze. Les primaires sont noirâtres. Les 2 paires de rectrices centrales sont vertes, les autres sont rousses.Les 2 paires les plus extérieures ont de petites taches vertes à leurs extrémités.
Le menton est tapissé de petites taches blanches qui ont quelques millimètres de largeur. La gorge et la poitrine sont d'un vert scintillant. Le reste du dessous, y compris les couvertures sous-caudales et le dessous de la queue, est châtain-roux. Le bec mesure environ 5 cm de longueur, il est fin et entièrement noir. Les iris sont brun sombre, la peau orbitale et lorale est grisâtre. Les pattes sont brun-grisâtre.
La femelle a un ventre ôcre plus pâle Les immatures ne sont pas décrits.
La race mentalis diffère de la nominale par les taches mentonales blanches plus développées. Les parties supérieures ont des reflêts plus cuivrés. Le bleu du capuchon est plus visible.

Habitat et Distribution : Les jacamars à menton blanc fréquentent les lisières broussailleuses et les lieux où il ya des arbres tombés, à l'intérieur des forêts plus ou moins inondables . On les trouve aussi dans les forêts-galeries, souvent en bordure des rivières et des cours d'eau. Ces oiseaux vivent dans les plaines et les régions basses, du niveau de la mer jusqu'à 1200 mètres d'altitude.
Les jacamars à menton blanc sont originaires du Nord-ouest du continent sud-américain. Leur aire de distribution, à peine inférieure à 1 million de kilomètres carrés, se situe de part et d'autre de la ligne de l'équateur. 2 sous-espèces sont officiellement reconnues : G.T.tombacea, la race nominale ( Est des Andes en Colombie, dans le Nord-Est de l'Equateur, le Nord-Est du Pérou et l'Ouest du Brésil sur la rive sud de l'Amazone) - G.T.mentalis ( Nord-ouest du Brésil sur les 2 rives du Rio Solimões). Cet oiseau a un lien de parenté étroit ave le jacamar à queue rousse, le jacamar vert et le jacamar des Andes.

Comportements : Les jacamars à menton blanc se perchent en solitaire ou en couple sur des branches exposées, entre 1 et 8 mètres au-dessus du sol. Ces perchoirs servent de base pour des expéditions aériennes qui ont lieu dans le sous-bois ou dans les espaces ouverts de la forêt. Ces oiseaux sont résolument sédentaires.

Reproduction : Il ya peu d'informations valables. Dans les années 1940, on a découvert un nid que l'on croit appartenir à cette espèce, à 1350 mètres, dans la vallée de Pastaza en Equateur. il mesurait 37 centimètres de longueur et le diamètre du trou d'entrée ne faisait pas plus de 5 centimètres. Il contenait 2 oeufs. Cependant, compte-tenu de la localisation et de l'altitude, on n'est pas certain du tout que ce nid appartienne à un jacamar à menton blanc. Il y a quelques probabilités pourqu'il ai été construit par un Jacamar des Andes (Galbula pastazae).

Nourriture : Les jacamars à menton blanc sont insectivores, ils consomment probablement le même genre de proies que les jacamars à queue rousse. Leur menu comprend une grande majorité d'hyménoptères ( guêpes et formicidés).

Protection/Menaces : D'après le Handbook, cette espèce n'est pas globalement menacée. Elle est considérée comme assez répandue, bien que peu commune en Colombie et en Equateur et rare au Pérou. Par contre, elle est très courante sur le Rio Urucu, en Amazonie. Elle est présente dans les nombreuses zones protégées qui émaillent son aire de distribution. Aucune véritable menace n'a été identifiée, mais il est probable que la perte de son habitat privilégié causé par la déforestation continue à provoquer la réduction de sa population. De plus amples informations concernant son mode de vie et sa reproduction sont nécéssaires pour faciliter sa conservation .