MERLE CUL-BLANC

Turdus Obsoletus

Classe : Oiseaux Ordre : Passeriformes Famille : Turdidés Longueur : 21,5-23 cm Envergure : ?? cm Poids : 61-82 gr Longévité : ?? ans

Pale-vented Thrush Blaßbauchdrossel Mirlo vientriblanco Tordo scolorito   Bleekbuiklijster Kaneltrast Belogouzyi drozd     valkoperärastas   Kaneldrossel   drozd svetlebrichý ?? usumujitsugumi    Blekgumptrost

Chant et voix : Le merle cul-blanc émet un"bzeeek" gazouillant, un wuk" ou un"wak" guttural ainsi qu'un "weap" montant. Ces cris sont répétés à de nombreuses reprises. Le cri d'alarme est une série de sifflements plaintifs qui sont souvent lancés au crépuscule juste avant que l'oiseau ne rejoigne le dortoir. Les immatures produisent de faibles grognements qui ressemblent à ceux des perroquets. Le chant est typique des turdidés, il est semblable aux longues phrases musicales du merle fauve (Turdus Grayi), mais il est plus riche, moins varié et

il est souvent parsemé de "tewee" ou de "weeeeoooweet" qui sont délivrés rapidement. Les merles cul-blanc chantent à partir de perchoirs dissimulés très haut dans la canopée.

Caractères distinctifs : Les 2 sexes sont pratiquement identiques. Chez le male adulte, la totalité des parties supérieures est brun chaud avec une riche teinte rousse sur le manteau, le dos, les scapulaires, le croupion et les sus-caudales. La queue est brune mais la paire centrale de rectrices est d'un brun plus chaleureux. Les plumes des couvertures alaires sont semblables à celles des scapulaires, mais les grandes couvertures ont des terminaisons chamois-orange clair. Les rémiges sont brunes avec des liserés brun-cannelle. Les couvertures sous-alaires sosnt orange pale excepté la région carpiale qui est brun-olive. La face est brune avec des stries gris-brun.
Le menton et la gorge sont chamois très clair avec des mouchetures ou des fines taches sombres et de vagues stries sur les cotés de la gorge. La poitrine est chamois-brun défraichi ou nuancée d'olive, devenant légèrement plus sombre sur les flancs. Le centre du ventre et la zone anale sont soit comme le ventre et les flancs soit blancs jusqu'aux couvertures sous-caudales. Le bec est corne foncé ou brun sombre , l'iris brun chocolat. Les pattes sont brunes, olive ou gris-brun. La femelle n'est pas distinguable de son partenaire quand elle est seule, mais elle parait plus claire ou plus terne quand elle est vue en couple.
Les juvéniles sont comme les adultes mais ils sont brun sombre avec des taches et des stries chamois sur le dessus. Une double barre tachée d'orange orne les ailes, le dessous est chamois-orange ave des mouchetures brun sombre. Le menton et le bas-ventre sont blanchatres.

Habitat et Distribution : Les merles cul-blanc fréquentent les forets moites et humides ainsi que les forets-galeries. Ils nichent de 500 à 1500 mètres d'altitude dans les zones tropicales, subtropicales et de basse montagne. Exceptionellement, en Equateur, plus précisement à Pichincha, on peut les trouver à partir de 200 mètres. Ces oiseaux vivent principalement dans les boisements denses mais parfois on peut les observer à la lisière des zones boisées ou dans des parcelles secondaires parvenues à un bon stade de maturité. Les merles cul-blanc résident dans les collines de la cordillière centrale et sur les versants les moins élevés des Andes.

Les merles cul-blanc sont originaires du sud de l'Amérique Centrale et de l'extreme Nord-Ouest du continent sudaméricain, du Costa Rica et du Panama jusqu'en Colombie et en Equateur. D'après Birdlife, son territoire mesure à peine 118 000 kilomètres carrés. Malgré cette superficie relativement modeste , on reconnait officiellement 3 sous-espèces : T.O.obsoletus , la race nominale, ( versant caribéen des montagnes du costa Rica, se poursuit à travers tout le Panama jusqu'au Nord de la Colombie où il atteint le Golfe de Urubà) - T.O.parambanus (versant pacifique des andes occidentales de la Colombie jusqu'au Nord de l'Equateur) - T.O.columbianus ( versant oriental des Andes de Colombie, du milieu de la vallée de la Cauca jusqu' la vallée supérieure de Patia.

Comportements : Le merles cul-blanc sont généralement très timides. Ils vivent en solitaire ou en couple mais au Costa rica, en dehors de la saison de reproduction, on peut les apercevoir en bandes laches et vagabondes qui peuvent contentir jusqu'à une trentaine d'individus. Ces oiseaux sont essentiellement arboricoles et ils fréquentent l'étage moyen et supérieur des feuillages où ils se dissimulent. Il leur arrive également de rechercher leur nourriture dans la litière des feuilles, mais nulle part ils ne sont aussi terrestres sue les merles d'Hauxwell ou les merles cacaos. Contrairement à la plupart des espèces de la famille des turdidés , ils n'agitent pas leur queue quand ils sont à terre ou qu'ils se posent.

Reproduction : La saison de nidification se déroule en Avril et Mai. Le nid est un gros amoncèlement désordonné de feuilles, de fibres végétales et de boue. Les parois extérieures sont tapissées de mousses et l'intérieur de la coupe est garni de fines radicelles sombres. L'édifice est habituellement placé jusqu'à 18 mètres au-dessus du sol, sur une branche recouvertes d'épiphytes, ou éventuellement au sommet d'une fougère arborescente.
La ponte comprend 2 ou 3 oeufs, de couleur vert-bleuatre pale, avec de fines taches ou des mouchetures brun-rougeatre clair réparties en priorité sur la partie la plus large de la coquille. On ne possède aucun renseignement sur la durée d'incubation et sur le soin parental.

Nourriture : Les merles cul-blanc ont un régime mixte : ils consomment des petites baies provenant d'arbres de la famille des Lauracées, des fruits de palmier, des graines avec des arilles, mais également des insectes.

Protection/Menaces : Les merles cul-blanc ont une aire de distribution moyenne, à peine supérieure à 110 000 kilomètres carrés. Les effectifs sont légèrement en déclin , mais pas suffisamment pour modifier le statut de cette espèce qui continue à etre classée comme de préoccupation mineure . La répartition est très irrégulière : au Costa Rica, les effectifs sont très répandus, mais au Panama et en Colombie, ils sont bien plus rares.