LORIOT DE BURU

Oriolus Bouroensis

Classe : Oiseaux Ordre : Passeriformes Famille : Oriolidés Longueur : 23-32 cm Envergure : ? cm Poids : ?? gr

Black-eared Oriole Burupirol   Oropéndola deOrejas negras Rigogolo di buru Zwartoorwielewaal Papa-figos-de-Buru Burunkuhankeittäjä Burupirol Burugylling Bourouyskaya lvolga ?? žluva cernoskvrnná Burupirol wilga czarnoucha

Chant et voix : La voix du Loriot de Buru a la réputation d'être semblable à celle du Polochion des Moluques. La race decipiens, qui vit sur Tanimbar, émet une simple note musicale et descendante, puissante, claire et légèrement étirée. Elle est repétée à intervalles réguliers de 12 à 30 secondes. On peut également entendre un

sifflement disyllabique, la première partie étant nasale et grinçante, la seconde étant ressemblant au cri. De manière générale, on peut dire que le repertoire de cet oiseau est caractéristique du genre Oriolus.

Caractères distinctifs : Visuellement, le loriot de Buru est très semblable à Polochion des Moluques et les deux oiseaux sont très difficiles à différencier dans leur milieu naturel. Le mâle de la race nominale a une tache faciale brun-noirâtre qui contraste avec le sourcil brun-blanchâtre pâle . Les côtés du cou en arrière des couvertures auriculaires sont blanchâtres. Le reste des parties supérieures , y compris les ailes et la queue, est brun sombre. Le capuchon est orné de stries plus foncées, il y a de très discrètes taches pâles sur l'extrémité de la queue.
Le dessous est plus clair. Le menton et la gorge sont blanches avec des stries sombres. La poitrine et le reste des parties inférieures est uniformément fauve-olive. Les iris sont brun-rougeâtre, le bec et les pattes noires. Les griffes sont gris plomb. Les deux partenaires sont identiques. Les immatures ont des liserés roux sur les plumes des ailes.
La race decipiens diffère de la nominale en ayant une tache faciale noire moins développée. Elle a un léger collier gris sur le nuque et des stries plus abondantes sur la gorge. Le dessous est brun plus foncé.

Habitat et Distribution : Les Loriots de Buru fréquentent les forêts de plaine et de montagne, les forêts de mousson pourvues d'arbres à feuilles caduques, les zones boisées secondaires, les mangroves et les terres agricoles qui sont recouvertes de végétation clairsemée. Ces oiseaux vivent jusqu'à 1460 mètres d'altitude.
Les Loriots de Buru sont endémiques d'Indonésie, mais dans le secteur géographique proche de la grande île de Nouvelle-Guinée, c'est à dire aux Moluques et à l'extrême Est des petites îles de la Sonde.Il y a officiellement 2 races : O.b.bouroensis - île de Buru, dans l'Archipel sud des Moluques. O.b.decipiens - île de Tanimbar , dans les petites îles de la Sonde. Cette dernière race est parfois classée comme une espèce à part entière sous le nom de Loriot de Tanimbar.

Comportements : Les Loriots de Buru recherchent leur nourriture en solitaire ou en couple . ils intégrent souvent des bandes plurispécifiques dans lesquels il y a surtout des polochions des Moluques (Philemon moluccensis). Ces oiseaux sont réputés pour être sédentaires

Reproduction : Il n'y a aucune information provenant du milieu naturel. Toutefois, ce moyen passereau est très proche du Loriot papou (O. szalayi) qui bâtit un nid en forme de hamac suspendu à une frêle branche dans un arbre à quelques dix mètres au-dessus su sol. Chez ce dernier, la ponte comprend 1 ou 2 oeufs clairs et tachetés de brun dont la durée d'incubation n'est pas connue.

Nourriture : Le régime n'est pas connu, il n'y a aucune information sur les détails du menu. Néanmoins, comme chez la plupart des Loriots d'Indonésie (Loriot de Céram, Loriot d'Almahera et Loriot papou), il est sans doute formé d'un mélange varié de fruits et d'insectes y compris des nymphes et des chenilles. La consommation de nectar est également probable.

Protection/Menaces : Malgré son aire de distribution très restreinte à Buru et dans les îles de la Mer de Banda, cette espèce n'est pas globalement menacée. Elle est modérément commune sur une grande majorité de son territoire qui mesure de 20 à 50 000 kilomètres carrés. A Tanimbar, la plupart des forêts subsistent encore et l'abattage des arbres est limité à une faible superficie dans le sud de l'île. Sur Buru, la plupart des forêts du littoral ont été éclaircies, les forêts du nord de l'île ont subi une dégradation sélective pour le développement de l'agriculture . Peu de forêts demeurent inviolées mais les forêts de montagne sont encore dans un état très acceptable. Actuellement , aucune zone protégée n'existe sur Buru, mais un projet doit déboucher prochainement sur la protection de larges zones de côtes et de montagnes.