DASYORNE ROUX

Dasyornis broadbenti

Classe : Oiseaux Ordre : Passeriformes Famille : Maluridés (Dasyornidés) Longueur : 24-25 cm Poids : 77 gr Longévité : ??

Rufous Bristlebird   Rotkopf-Lackvogel Picocerdas Rufo  Beccoriccio rossiccio Rosse Borstelvogel   střízlíkovec rezavohlavý  Rödbrun borstsmyg   isosukasmaluri  Brunhovedet Børstesanger  Sørbørstefugl kolcopiórek rudy   zuakahigemushikui vörhenyes sörtésmadár

Chant et voix : Les Dasyornes roux chantent toute la journée; toute l"année mais plus particulièrement pendant la saison de nidification. Le chant est un “cheep-cheep-chew-chew-ee-e”, puissant, mélodieux , avec quelques intonations stridentes et rugueuses. Ces oiseaux effectuent des duos mélodiieux, plus souvent que les dayornes bruns (Dayornis .brachypterus)

Sous-espèces et Distribution
Les Dasyornes roux sont endémiques du littoral sud du continent australien ,,entre Adelaide et Melbourne (Australie méridionale et Victoria) . La superficie de son aaire de distribution est assez réduite, 26 000 kilomètres carrés. On observe cependant 2 sous-espèces, 1 race (D.b. littoralis) ayant disparu.

  • D. b. broadbenti (McCoy, 1867) – côtes SE de l'Australie méridionale (des environs d'Adelaïde et du Parc ational du Coorong), également l'Ouest de Victoria ( jusqu'à la baie de Portland).
  • D. b. caryochrous – Sud de Victoria, à partir de Peterborough et le long de la côte jusqu"à la péninsule d'Otway .
  • Un de ces duos peut être retranscrit de la façon suivante : “bet-tip, bet-tip, bet-tip, seeee-church-er-wee”. Ls notes d'alarme sont des "twik" ou des 'tweek" forts et saccadés. Un "zit" doux sert de cri de contact.

    Caractères distinctifs :
    Les Dasyornes roux est le plus grands des dasyornidés .ils ont une longue queue étagée avec une extrémité arrondie, des courtes ailes arrondies et un bec de taille moyenne dont le culmen est légèrement recourbé. Les plumes du capuchon son parfois dressées et un forment une courte crête. Le tout procure une silhouette très caractérisitique.
    Chez les oiseaux de la race nominale, la calotte et les oreillons sont roux, avec de vagues écailles sur le capuchon, la nuque et l'arrière du cou. Il ya des ecailles pâles sur les côtés du cou . Les lores et les anneaux orbitaux sont blanchâtres. Les parties supérieures sont gris-olive avec une vague nuance brun-rougeâtre.Le manteau et le dos sont recouverts d'écailles gris-brun à peine visibles. Le croupion et les sus-caudales sont rougeâtres. Les bordures des remiges et les grandes couvertures f orment une tache rousse sur l'aile. Le desssus de la queue brun foncé contraste avec les rectrices qui ont d'étroits liserés bruns.
    Le menton, les joues et la gorge ont une teinte blanchâtre et des mouchetures sombres. La poitrine brun sombre est abondamment tacheté de gris. Le centre du ventre est encadré par des flancs brun-olive. La zone anale et les sous-caudales sont brun-rouge. Le dessous des ailes est gris-brunâtre.
    En ce qui concerne les parties nues, les iris sont rouges, le bec noir, les pattes grises ou rosâtres.
    Les sexes sont identiques. Les juvéniles sont plus sombres que les adultes et n'ont pas de rouge sur la tête. La race Caryochrous est plus sombre que la race nominale.


    Habitats et Lieux de vie

    Les Dasyornes roux sont principalement des oiseaux des bords de mer, bien qu'en certaines occasions, notamment dans la région des Monts Otway, ils soient capables de pénétrer à 40 kilomètres à l'intérieur des terres en suivant le cours des vallées.
    Ces passereaux, de taille et de corpulance moyenne, fréquentent principalement les zones de broussailles denses, les landes, les dunes et les falaises côtières, ils ont besoin pour se déplacer plus librement de ce type de végétation pourvue d'arbres rabougris et d'un sous-bois assez dégagé. . Ce type d'habitat est composé d'un mélange de plantes comme les acacias , les leucopogons et les oléarias.
    Les populations de la race caryochrous vivent dans les forêts d'eucalyptus avec dont le sous-bois sont bas et denses. Ces boisement sont composés principalement d'un mélange d' arbres à thé (leptospermum), de chênes-femelle (She-oak) et d' anarthries . Toutes ces plantes ont une floraison relativement importante en Mai et Juin. On les trouve également dans les petits ravins ombragés et tempérés pourvus de faux-hêtres de Cunningham. et d'eucalyptus de très haute taille (E. regnans) . ils visitent également les lisières des forêts et les zones plus ouvertes tels que les parkings, les pistes, les jardins et les parcelles de ronces.
    La race littoralis qui était réputé pour son habitat dans les collines sableuses est désormais considérée comme éteinte.

    Comportements
    Les Dasyornes roux recherchent habituellement leur nourriture en solitaire ou en couples dans la végétation dense. Cependant, on peut également les apercevoir à la lisière des fourrés et dans la végétation claisemé, à condition qu'elle n'ait pas subi de trop importantes transformations. C'est le moins timide de tous les dasyornes, ce qui ne l'empêche pas encore d'être relativement discret.
    Les dasyornes roux se déplacent en marchant et en sautillant lentement à travers la végétation basse. Occasionellement , ils effectuent des sprints brefs et rapides. Ils picorent à terre et ils inspectent le sol en donnant des petits coup de bec brusques. Ils balaient égalemenr le tapis de feuilles d'un ample mouvement d'un côté à l'autre. De temps en temps, ils glanent dans les feuillages .
    Autrefois, ces oiseaux recherchaient leur nourriture dans les dunes sableuses et picoraient dans les champs d'algues. Cette action doit sans doute être attribuée à la race éteinte littoralis.

    Reproduction :
    Les Dasyornes roux sont monogammes, ils établissent avec leur partenaire des liens conjuguaux qui durent toute leur vie. Ces oiseaux se reproduisent du mois d'août au mois du janvier et ils n'ont qu'un seule couvée pendant la saison . Ils nichent en couples isolés et apparemment ils occupent le même site pendant plusieurs années consécutives. Ces passereaux entretiennent le même territoire pendant toute l'année.
    La femelle se charge seule des travaux du nid, la construction de la structure demande 2 ou 3 jours . Le nid est de grande taille, plus grand que celui de ses autres congénères ( il y a 2 sautres sortes de dasyornes). Il est volumineux, recouvert d'un dôme et il ressemmble à une balle de rugby que l'on aurait posé sur le côté. L'entrée latérale est positionnée légèrement vers le haut
    Parfois, il ressemble à une grande plateforme avec des feuilles de laîche à l'entrée . Il est bâti avec peu de soin , avec de grossières tiges de roseaux, des bâtonnets de bois, des lannières d'écorce, des feuilles sèches et des fibres de racine. Les parois sont garnies avec de fines herbes, de la fourrure, des radicelles et des morceaux de laine. Parfois, des matériaux humains comme des bouts de papier sont placés à l'extérieur du nid, au centre d'une touffe.
    Le nid est souvent placé dans un buisson ou une broussaille basse, dans le couvert dense à une faible hauteur au-dessus du sol.

    Nourriture :
    Les Dasyornes roux consomment principalement des invertébrés, surtout des insectes. Ils complètent leur menu avec des graines, des fruits et des jeunes pousses vertes. Dans la liste des invertébrés, on trouve des cafards, des larves et des adultes de coléoptères (en particulier des curculionidés), des mouches, des cigales et des hyménoptères.
    Les larves de papillons, les orthoptères ( sauterelles et criquets), les araignées constituent une part non négligeable de la diète.
    Dans la liste des végétaux, on trouve des graines de centaurées et de laiterons (sonchus), des graines de chénopodes, des plantes éricacées comme les exocapros qui donnent des petits fruits rouges. Ils consomment aussi les restes des repas qui sont laissés par les humains dans les parkings.

    Protection/ Statut
    Selon Birdlife, cet oiseau qui possède un aire de distribution très réduite doit être considérée comme en déclin. D'après la même source, les effectifs globaux peuvent être évalués entre 2700 et 19 000 individus matures (estimation minimaliste). La race Caryochrous comprend 4 000 à 10 000 oiseaux et est classée comme vulnérable en Australie. Le récent agrandissement du Parc d'Otway devrait sécuriser l'habitat de cette sous-espèce. La race littoralis a probablement disparu et on ne possède aucun rapport d'aperçu depuis de nombreuses années.
    Le bastion de la race nominale se situe dans le Parc National du Coorong . Selon le Handbook, cette population est stable et ses effectifs selon un recensement de 2001 sont estimés à 17 800 oiseaux
    L'éclaircissement des habitats pour le développement de l'agriculture et des zones urbaines sont les causes principales des difficulltés que rencontre (provisoirement?) cette espèce. D'autres raisons peuvent être avancées : le surpaturage par les les lagomorphes, ll'existence de prédateurs non naturels comme les renards roux et les chats revenus à l'état féral.
    Toutefois, on peut estimer, du moins en ce qui concenre la race nominale, que les chances de survie de cet oiseau sont bonnes . Il est donc classé comme de préoccupation moindre. (LC))