ECHENILLEUR CHOUCARI
Coracina papuensis
Classe : Oiseaux Ordre : Passeriformes Famille : Campéphagidés Longueur : 23-29 cm Envergure : ?? cm Poids : 55-80 gr
White-bellied Cuckoo-Shrike
Weißbauch-Raupenfänger
Oruguero-papùa
Coracina ventrebianco
Papuagråfågel
papuankäpinkäinen
pápua kakukkgébics
Papuagråfugl
housenčík papuánský
Papoearupsvogel
Hvitbuklarveeter
Comportements
Les échenilleurs choucaris recherchent généralement leur nourriture en solitaire, en couples ou en petits groupes . ils se déplacement doucement et lentement entre les arbres, de la canopée jusqu'à l'étage moyen. Ils glanent les insectes dans les feuillages mais ils capturent aussi leurs proies en les poursuivant avec des petits battements. Parfois, il leur arrive de pratiquer le vol stationnaire, en d'autres circonstances, ils prospectent à terre.
Ces passereaux de taille moyenne sont majoritairemrnt résidents ou sédentaires . En Australie, pendant la saison sèche hivernale, ils sont localement nomadiques, notamment aux abords du Détroit de Torrès. La race hypoleuca est considérée comme un non-nicheur et un simple visiteur dans certaines parties du Nord La race robusta est nomadique le long des côtes du sud-est en Automne. Les mouvements des autrès sous-espèces sont trop iirréguliers et de trop faible amplitude pour être pris en compte.
Reproduction :
Les échenilleurs choucaris se reproduisent à tous les mois de l'année, excepté le mois de Juillet en Australie. En Nouvelle-Guinée, dans la région de Port-Moresby, le cycle de reproduction est moins long car ces oiseaux s'abstiennent de pondre en Août, en Octobre, en Décembre-Janvier et de Mars à Juin.
Le nid est construit par les 2 parents, c'est une petite coupe peu profonde formée d'un assemblage de petits bouts de bois, d' écorce, d'herbes, de feuilles et de plantes grimpantes ou vrillantes. Les matériaux sont raccordés les uns aux autres par des toiles d'araignée et décorés superficiellement par du lichen.. L'édifice est placé entre 7 et 10 mètres au-dessus du sol, sur une fourche horizontale ou sur une branche d'arbre.
La ponte contient habituellement 1 à 3 oeufs que les parents couvent alternativement pendant 21 ou 22 jours. La période de soin parental
a la même durée que la période d'incubation, si bien que les oisillons prennent leur envol exactement 22 jours près l'éclosion. Le taux de réussite des nichées est assez moyen, atteignant habituellement un résuktat de 52%.
Nourriture :
Les échenilleurs choucaris se nourrissent principalement d'insectes comme les libellules, les blattes, les mantes religieuses, les sauterelles,
les punaises, les coléoptères et les phasmes. Ils apprécient également les chenilles et les larves de lépidoptères, les fourmis, et les guêpes Les arachnidés. font également partie du régime alimentaire.
Les échenilleurs chaoucaris sont également connus pour ingurgiter des fruits et de graines de plantes tels que ceux des figuiers, des acacias et des enchylaenas qui sont sous-arbrisseaux persistants et succulents, aux feuilles alternes, simples et entières. Occasionnellement , il consomment du nectar.
Protection/Menaces/statut
D'après le Handbook de oiseaux du monde, cette espèce ne semble pas pas globalement menacée. Sur le continent australien, elle est locale à rare sauf dans les zones urbaines des régions tropicales où elle est abondante. En nouvelle-Guinée, son statut varie de commune à très commune et au Salomons de commune à répandue. Au Nord-Molluques, elle est assez commune à comune et en Wallacée, de peu commune à rare. Les densités marquent des différences considérables, de 0,01 à 1, 76 oiseau/ ha en Australie , de 0,08 à 0,19 dans les forêts d'euclyptus près de Port-Moresby. En nouvelle-Guinée , dans certaines vallées , les populations se sont bien accrues suite à la déforestation, mais de phénomènes analogues sont notés sur le continant australien.
Caractères distinctifs :
Chez le mâle de la race nominaale, la tête, les parties supérieures et les couvertures alaires sont gris pâle. Le croupion et les sus-caudales sont plus clairs. Il y a une fine bande noire qui part des lores et aboutit juste en arrière de l'oeil. Une très fine barre noire traverse le front. Les grandes couvertures alaires sont liserées de gris pâle. L'alula et les couvertures primaires sont noirs avec une marge blanche. Les primaires noires ont des bordures cendrées, les secondaires sont majoritairement grises sur les vexilles externes. Les rectrices externes sont noires avec des extrémités grises, les 2 paires centrales sont entièrement grises.
Le menton est blanc, le dessous gris clair, devenant blanc sur le ventre et les sous-caudales. Le dessous des ailes et les axillaires sont entièrement blancs. Il y a quelques variations dans la coloration du plumage. Les iris sont brun sombre, le bec noir, les pattes varient du gris au noir. L'échenilleur choucari se distingue des autres campéphagidés par la combinaison de gris clair, de blanc et de noir formant un très petit masque. Il diffère de l'échenilleur à masque noir (C.novaehollandiae) par sa taille nettement plus petite, une gorge et une poitrine grise et une absence de noir sur les couvertures auriculaires.
La femelle est plus terne, présente un masque plus fuligineux. Les juvéniles ont un masque gris et non pas noir , les parties supérieures sont mouchetées de blanc sur le dessus et la zone pectorale. Les immatures sont gris plus clair que les adulltes. Les différences entre les différentes sous-espèces sont complexes. Les principaux critères de différenciation sont la teinte de la tête et du dessus, les bordures des primaires et du dessous, la plus ou moins grandeur du masque, l'absence ou non de discrètes barres ventrales. La race la plus originale et la plus remarquable est la race robusta qui une face entièrement noire et qui vit sur les côtes SE de l'Australie.
Chant et Voix :
L'échenilleur choucari émet des faibles couinements , mal articulés et répétitifs que l'on peut retranscrire comme des “whee-eeyu” ou des “wee-yeer” . Ces cris sont assez semblables aux vocalisations des perroquets . On peut aussi entendre un fouillis de notes plus longues qui rappellent celles des carillons à vent qui tintinabulent. Le répertoire comprend également des "kisseeks" ou des "ker-serk" maussades dont on ignore véritablement l'usage.