MELIPHAGE CHANTEUR

Gavicalis ou lichenostomus virescens

Classe : Oiseaux Superordre : Passereaux Ordre : Passeriformes Famille : Méliphagidés Longueur : 16-24 cm - Poids : 24,2-35gr (M) - 21-34 gr (F) Longévité : ??

Singing honeyeater PfeifhonigfresserMielero Cantarín  Succiamiele canoro Fluithoningeter Melifago-??    laulumesikko  Sanghonningæder   Sånghonungsfågel Pevtchyi medosos kantáros mézevő   medárik spevavý medosavka zpěvná Sanghonningeter

Caractères distinctifs :
chez les adultes de la race nominale, le dessus du corps est uni formément gris-brun. Une strie noire remarquable traverse la région occulaire, du bec jusqu'au côté du cou., formant une sorte de masque. Elle est bordée en-dessous de l'oeil par une strie jaune qui se fond imperceptiblement dans le blanc de la gorge. Les parties inférieures varient du blanc au gris et sont tapissées de d'abondantes stries gris-brun foncé qui sont visibles surtout sur les flancs et les côtés de la poitrine. Il y a des petites touffes de plumes blanches sur les joues, souvent dissimulées par le jaune des couvertures auriculaies. Certaines rémiges et certaines rectrices ont des fines bordures jaune-olive. Le dessous des ailes est couleur crême avec une légère nuance chamois-orange sur le couvertures. Le bec est noir, le bec brun sombre. Les pattes sont gris foncé
Les juvéniles sont assez semblables à leurs parents, mmais avec un front et un capuchon plus clairs ainsi que des marques faciales plus ternes et moins développées. Les parties inférieures ont une teinte brun-chamois pâle, elles sont mouchetées et non pas striées. Les bases de la mandibule inférieurz est rose terne, le contour de la bouche est jaune et légèrement enflée.
Les races se distinguent par la différence de taille (les populations du Nord sont plus petites que celles du sud) Pazrfois le bec des plus long et le masque plus développé (Sonorus). Chez la race Cooperi , les stries dess partie inférieures sont bien plus nombreuses.

Chant et voix :
Les méliphages chanteurs sont parmi ls premiers oiseaux qui chantent le matin. Le mâle commence à s'exprimer environ 20 à 30 minutes avant l'aube.. ILs on une voix plaisante et il leur arrive de s'exprimer en groupe de 5 à 6 indiviidus. Le chant matinal est une phrase musicale et puissante composé de multiples notes ou de double-notes . Il varie selon les régions; il est émis en vol et sert couramment pour la défznse du territoire. En Australie Occidentale, ces oiseaux ont un chant unique et caractéristique qui est partagé par les congénères des territoires voisins. La plupart des cris sont des "preet", des "queek" ou des "sheek" rudes qui trainent en longueur. Les murmures et les trilles, “rer-er-er-er-er-er”, “te-e-e-e-e-e” ou “chirr-r-r-r” sont également très typiques. Les sifflements servent de cris d'alarme. Le répertoire est complété par des bavardages et aussi par des claquements de bec en cas de rencontres conflictuelles.

Habitat et Lieux de vie :
Les méliphages chanteurs fréquentent surtout les zones boisées ouvertes, ils apprécient particulièrement les boisements qui sont pourvus en arbustes ou en arbres de petite taille, en priorité des acacias. On peut également les trouver dans des zones marécageuses , le long de ruisseaux ou de canaux d'irrigation.
Ils sont assez communs dans les parcs urbains et dans les jardins, dans les propriétés à la périphérie des villes et dans les terres agricoles partiellement éclaircies dans lesquelles il reste quelques lambeaux de végétation originelle. Les méliphages chanteurs sont très occasionnels dans les forêts d'eucalyptus et sur les rives des cours d'eau bordés par des gommiers rouges. Ils delaissent les savanes qui sont dominées par les banksias, les pins-cyprès et les niaoulis . ils sont rares dans les zones de mallee.

Sous-espèces et Distribution
Ce méliphage est endémique de l'Australie, son aire de distribution couvre tout le continent excepté la Péninsule cap York et la bande côtière qui va de Townsville dans le Queensland jusqu'aux environs de Melbourne . Absent également en Tasmanie.

  • L. v. cooperi – îles Tiwi (Bathurst, Melville) et Nord du Northern Territory (Golfe de Carpentaria, Groote Eylandt et île Sir Edward Pellew , dans le Nord de l' Australie.
  • L. v. forresti – Australia occidentalle, du district de Kimberley jusqu'à Shark Bay et la ceinture céréalière, vers l'Est jusquu'au Golfe de Carpentaria et le Nord Queensland, Australie Méridionale (Péninsule d'EyreN Flinders) , Nord-ouest des Nouvelles-Galles-du-Sud).
  • L. v. sonorus (Gould, 1841) – Centre du Queensland ( rivières Burdekin- et Flinders, Bassin de Dawson-Mackenzie ) Sud, Ouest de la Cordillière australienne) jusqu"au SE de l'Australie Méridionale et l'ouest de Victoria (Westernport Bay).
  • L. v. virescens – côtes et régions subcôtières du sud-ouest et du sud de l'Australie occidentale

    Comportements
    Le différentes sortes de fleurs ( Eucalyptus, Hakea, Grevillea, Calothamnus, Callistemon) sont recueillies dans les feuillages ou sur l'écorce des branches ou des troncs. Les insectes spont capturés en glanant sur les feuilles ou en procédant à une sortie au cours de laquelle les méliphages bondissent ou saisissent leurs proies sans ménagement. Ils frottent les abeilles contre une surface dure avant de les avaler. Ces oiseaux sont très dynamiques, très actifs et très pugnaces, ce qui les rend assez faciles à observer.
    Les méliphages chanteurs vivent en solitaire, en duos ou en groupes de 4 à 6 individus qui ont sans doute des liens de parenté. Ces oiseaux sont sédentaires, ce qui ne les empêche pas de procéder parfois à des mouvements locaux dans les Nouvelles-Galles, à Kangaroo Island et en Australie Méridionale.

    Reproduction :
    Les méliphages chanteurs sont des oiseaux monogames qui établissent leurs liens conjugaux pendant de très longues années. Ces oiseaux peuvent nicher à tous les mois de l'année, mais en fait près de 75% des pontes sont effectuées entre Août et Novembre.
    Le nid est une coupe fragile construite avec des herbes et feuilles emmellées par des toiles d'araignée et de la laine. Parfois; un grand nombre de matériaux incongrus comme des radicelles ,des alvéoles, des fleurs, de l'écorce, des ficelles,des papiers et de la mousse sont utilisés et reliés entre eux par des vrilles ou des plantes grimpantes. Le nid est placé à une hauteur moyenne de 2 mètres au-dessus du sol ( parfois jusqu'à 20 mètres), il est suspendu par des brindilles à une branche horizontale ou une fourche. Occasionnellement, il est camouflé dans un épineux ou une touffe de gui.
    La ponte comprend 2 ou 3 oeufs dont l'incubation est assurée par la femelle seule pendant 14 jours au maximum. Les 2 parents nourrissent les oisillons pendant les 11 à 16 jours que dure le séjour au nid. Les nids sont régulièrement parasités par les coucous pâles, ce qui diminue la réussite des couvées à un taux proche de 50%. Habituellement, il n'y a qu'un seul jeune à l'envol.

  • Nourriture :
    Les méliphages chanteurs ont un menu mixte composé de nectar, d'invertébrés, de mollusques et de fruits. Dans la plupart des études, la part des invertébrés est bien plus supérieure à celle des matières végétales mais parfois la consommation de fruits peut être très importante. Ils s'en prennent aussi aux ooeufs et aux oisillons des diamants mandarins et des diamants de Bichenow (Taeniopygia) . ils prospectent à tous les niveaux des arbres mais ils préfèrent généralement les étages inférieurs et ils viennent même parfois à terre. Dans près de 80% des cas, les méliphages chanteurs prospectent en-dessous de 3 mètres, dont 22% sur le sol, ce qui est nettement supérieur au pourcentage des autres méliphagidés..
  • Statut/Protection :
    Cette espèce n'est pas globalement mznacée, elle est localement commune . Les populations sont assez denses et dans certaines régions, il peut ya voir jusqu'à 23 couples nicheurs par hectare. Elle est en progrès dans certains liex, en déclin dans d'autres : son statut est très iirrégulier. Les méliphages chanteurs ont bénéficié de l'éclaircissement de certaines zones forestières et la mooodification de son habitat n'a pas entrainé de fragmentation des populations. En Australie occidentale, ces oiseaux tolèrent les bords des routes et les plantations, la densité y est aussi importante que dans les autres lieux jugés favorables.