OCEANITE A QUEUE FOURCHUE

hydrobates furcatus

Classe : Oiseaux Ordre : Procellariiformes Famille : Hydrobatidés Longueur : 20-24 cm Envergure : 43-5 cm Poids : 59 gr

 Fork-tailed Storm-Petrel   Gabelschwanz-Wellenläufer Paíño Rabihorcado  Uccello delle tempeste codaforcuta del Pacifico  Parelgrijs Stormvogeltje Grå stormsvalaKløfthalet Stormsvale    harmaakeiju Painho-de-rabo-bifurcado ??

Caractères distinctifs
Les  océanites à  queue fourchue sont  des oiseaux qui  ont une corpulence qui varie de  moyenne à assez grande taille. Elles ont une grosse tête, des ailes brèves et  une queue fourchue. Le front et la partie centrale du capuchon sont gris sombre, devenant  noirâtre et formant un  masque sur le  pourtour de  l’oeil, Le reste de la  tête jusqu’au manteau et jusqu’aux sus-caudales  varie du  gris moyen  au gris-bleuâtre mais  virant au gris-ardoise    fade  sur  l’arrière des scapulaires. La queue  présente un  gris  intermédiaire avec  une pointe gris foncé  à son extrémité. Il  y a des bordures gris-blanchâtre sur les filets extérieurs  des rectrices les plus externes. Ls couvertures alaires sont grises, les rémiges sont généralement plus sombres. Les petites couvertures  ont  une teint brunâtre en  plumage usé., contrastant  avec  la diagonale  plus  grise formée  par les  moyennes couvertures et la partie la plus postérieure des  épaules. Ls rémiges des sous-alaires sont  grises, les axillaries et le reste du  dessous des ailes sont noirâtres. Les parties inférieures sont  gris-perle devenant blanchâtres sur le menton et le  haut  de la  gorge. Les iris varient  du gris sombre au  noir, le bec et  les  pattes sont  noirs .  Les 2 sexes sont identiqus mais la  femelle est légèremnt plus petite dans  touts  les dimensions. Les juveniles sont  comme les adultes,  mais les individus de premier été ont  un  plumage usé et entreprennent un  mue de  Mai à Juillet.
L’Océanite  à queue  fourchue est le seul  hydrobatidé  qui a  un masque facial sombre  et est  dépourvu de bande  pectorale..  Il peut  être  confondu  avec Hydrobatides  homochroa

Chant et voix
Les océanites à  queue fourchue  s”expriment principalement  quand  elles sont dans les colonies..On peut entendre  2 cris distinctifs. Le plus courant est constitué de  4 syllabes rudes et grinçantes qui peuvent être retranscrites de la façon suivante “krreih kieh-kieh-kieh” et qui  sont émises par les  2 sexes, à la fois   à  terre ou  en vol. Ce cri caractéristique est utilisé  pendant les parades  ou   pendant  les  rencontres qui tournent au  conflit. Il  est également  émis  à partir du  terrier.  Les males  délivrent  un  cri  monosyllabique qui est répété à  de multiples reprises “krieh krieh krieh”, il sert  sans doute  à attirer  une femelle.  Quand  ils sont en  pleine  mer,   les océanites à queue fourchue demeurent  silencieuses

Habitat et  Lieux de  vie
Les océanites  à queue fourchue sont  des oiseaux  marins  ou pélagiques, on les  trouve dans les  eaux froides et glaciales  éloignées des côtes. Elles nichent  dans les îles qui sont situées au large et  qui  sont  pourvues de zones herbeuses, de collines rocheuses ou de bouquets d’arbres clairsemés . On  peut  parfois aussi les observer à grande distance de  la mer
Sous-espèces et Distribution
Il y a officiellement 2 sous-espèces :
·  H. f. furcatus– Nord de l’Océan Pacifique,  se reproduit aux Nord des  îles Kourils, à,Commander Island et dans  l’Archipel des Aléoutiennes  
·  H. f. plumbeus – Nord du  Pacific,  se reproduit  sur la côte occidentale de l’Amérique  du  Nord ( de l’Alaska  jusqu’au Nord de la Californie).

Reproduction
La saison de nidification débute généralement de la  fin Avril au mois de Juin , mais le retour dans les colonies s’effectue dès le mois de  Mars et parfois  même avant en Californie. En Alaska,  le début  des pontes varie de plus d’un  mois selon les années et  la durée de dépôt des oeufs  dure  environ  5 semaines.  Dans les colonies des Aléoutiennes,  la plupart des adultes ont  pondu  avant  la fin Mai, les oeufs éclosent  entre la  mi-juin  et le début’Août et les poussins sont  aptes à prendre leur  envol  à la mi-Août.
Les océanites à queue fourchue  nichent  en  colonies, ils   s’installent  dans des  terriers ou  des crevasses de rochers.  En  Colombie Britannique,  ils établissent parfois des colonies  mixtes  avec  d’autres espèces   d’océanites (H.leucorhus).  La densité des terriers est parfois supéreure  à 1 par mètre carré.
Aparemment,  il  n’y  a qu’une couvée  par  saison, mais en cas d’échec de la première  nichée, il  n’est pas rare que le  couple  depose  une couvée de substitution    3 semaines plus  tard. La ponte ne contient qu’un unique  oeuf  blanc dont les dimension sont  35 mm sur  26 et le poids  12 grammes. L’incubation  dure 49 jours et est assurée  à  tour de rôle par  les   2  parents.  Ces derniers ravitaillent leur  progéniture 2 fois par  jour,  chaque  voyage   pourvoyant environ  7 grammes de  nourriture. Les jeunes quittent  le  nids quand  ils sont âgés de  58  jours et  qu’ils pèsent   en moyenne  80 grammes. Cependant;,   le  pic de poids est  atteint 8 jours avant le grand départ   lorsque les petits atteignent de  90  à  100 grammes.
En  Alaska, la croissance des  petits varie considérablement selon les conditions environnementales. Dans cette région, des etudes récentes  montrent  un  taux de  réussite élevé, à peine 13% des  oeufs  étant infertilles. Les predators naturels des océanites   à  queue fourchue sont  les faucons pélerins et les  petits-ducs des montagnes   (otus  kennicottii).

Nourriture
Les océanites  à  queue fourchue  consomment principalement  des  crustacées planctoniques (en particulier des amphipodes) des petits poisons (myctophidés) et  des calamars.
Une etude réalisée aux Aléoutiennes sur l’alimentation de cette espèce a permis déterminer que les myctophidés représentent 75% des composants et  près de 80% de la biomasse. Les amphipodes, les decapods, les copepodes, les calamars et les euphosiidés représentent une part  non negligeable, bien  qu’apportant  une biomasse assez limitée.
Ls océanites à queue fourchue pêchent en volant, récupérant leurs  proies en  plongant  à la surface de  l’eau et en gobant celles qui ont  enfoncés sous l’eau. Elles suivent les chalutiers et les  groupes qui sont  assemblés autour des cadavres  de baleines. Ils se rassemblent en compagnie des océanites cul-blanc, de phalaropes et  de certaines espèces de cétacés (Megaptera novaeangliae).qui forment de  formidables concentrations de  plusieurs milliers de membres.
Ls océanites à  queue fourchue sont parasités par les  labbes parasitques et les labbes  à  long  queue   qui  les  harcèlent  jusqu’à ce  qu’elles dégurgitent leurs  proies.***

Comportements
Apparemment, les océanites  à  queue   fourchue se dispersent   dans les  eaux adjacantes du sud : au  Japon, au large d’Hokkaido  et de  Honshu, dans le sud de la  Californie,  le détroit de Béring mais elles ne s comportent pas comme de  véritables  migratrices.
Les rassemblements sont plus  importants dans  le  Centre de la   Californie au  cours des années  où  ls eaux sont froides.   Dans le  Golfe de l’Alaska,  cette espèce est  moins abondante  pendant la  période qui va de Décembre à  Avril.

Protection/Menaces
D’après le Handbook des oiseaux du Monde,, cette espèce n’est pas globalemenr  menacée., avec  une population totale qui  est estimée à  plus de 5 millions d’individus. Elle  niche principalement  sur les côtes   de  l’Alaska et aux  Aléoutiennes  .On estime  meme  qu’elle  est en  plein acroissement dans  l”île du   Prince Edward  et  dans  l’île  Santa  Lazaria suite   à  l’extermination  de certains  predateurs  comme les  renards..  il  y a  380 000 oiseaux  nicheurs en   Colombie Britannique et   200 000  aux  îles   Kourils.    Par contre,  seuls  310  couples  nicheurs subsistent en  Californie.  Il  peut y  avoir des sites de  nidification  à   Commander Island ,  dans la  Mer d’Okhotsk et  dans de  nombreux  autres endroits de  l’extrême-Orient russe .  Par contre,  ces  océanites  ont  disparu de  Shakaline  en raison  de la  présence insistante et le développement  des  renards  polaires (Alopex lagopus), De multiples  prédateurs (rats,  goélands, ours blancs et  ratons-laveurs) s’en prennent aussi  aux  nids avec des fortunes diverses.  Mais   dans  l’ensemble,   l’éradication  de  nombreux  prédateurs  a  conduit  à  la reconquète d”espaces  qui  ont  jadis été perdus.