Nicole Bouglouan |
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CHEVALIER SOLITAIRE
Classe : Oiseaux Superordre : Echassiers Ordre : Charadriiformes Famille : Scolopacidés Longueur : 18-21 cm Envergure : 55-59 cm Poids : 50 gr
Solitary Sandpiper
Einsamer Wasserläufer
Andarríos solitario
Piro-piro solitario
Amerikaanse Bosruiter
Amerikansk skogssnäppa
Maçarico-solitario
Caractères distinctifs : le chevalier solitaire a le dos plutôt noir, finement tacheté de blanc ou de chamois. Les couvertures médianes de la queue sont noires, et les extérieures blanches, nettement barrées de noir. Les côtés de la tête, le cou et la poitrine sont blancs, rayés et tachetés de noir. L'abdomen est blanc. Les pattes et les doigts sont vert olive. Le chevalier solitaire a un cercle oculaire blanc évident. Le bec est droit, mince et de taille moyenne. L'adulte en hiver et le juvénile ont la tête, le cou et la poitrine plutôt bruns, largement rayés, et les couvertures alaires, le manteau et les scapulaires parsemés de taches claires. Les pattes varient du vert olive au jaunâtre en toutes saisons.
Chant : le chevalier solitaire a un cri assez similaire à celui du chevalier cul blanc, un « peet » soudain et excité, ou un « peet-weet-weet » haut perché quand il s'envole.
Habitat : le chevalier solitaire préfère les rivages humides des mares d'eaux saumâtres, les étangs d'eau douce et les zones boisées au bord des cours d'eau, et parfois loin des côtes. Distribution : le chevalier solitaire niche dans les zones boisées du nord du Canada et de l'Alaska. Il hiverne depuis le sud des Etats-Unis et l'ouest des Caraïbes, jusqu'au sud de l'Amérique Centrale.
Comportements : Son nom est très approprié, car durant les migrations, il est souvent seul ou en petits groupes. Le chevalier solitaire est extrêmement inquiet et il est souvent le premier à donner l'alerte s'il perçoit la moindre menace. S'il est dérangé ou menacé, il s'envole tout droit dans les airs pour s'échapper. Son style de vol est peut-être issu d'une adaptation aux zones boisées fermées où il vit. C'est un migrateur longues distances. Pour se nourrir, il fouille dans des eaux peu profondes. Il utilise ses doigts pour remuer la vase et faire remonter de petits animaux à la surface. Il glane aussi sa nourriture sur le sol, et sonde la vase pour trouver des invertébrés. Il agite souvent de haut en bas la moitié avant de son corps, c'est un comportement caractéristique de cette espèce.Le chevalier solitaire est monogame. Pendant la parade, le mâle effectue des vols à basse altitude sur son territoire. Ces vols sont accompagnés de chants haut perchés et répétitifs.
Vol : Le chevalier solitaire garde souvent les ailes brièvement dressées après avoir atterri. Il s'envole tout droit dans les airs pour s'échapper. Il effectue des vols nuptiaux à basse altitude. Ces vols sont ondulants. Quand il vole, ses ailes sont rigides et arrondies vers le bas. Quand il atterrit, il se balance souvent.
Reproduction : La reproduction du chevalier solitaire n'est pas très bien connue. Il ne niche pas sur le sol comme la plupart des oiseaux de rivages, mais il trouve toujours un ancien nid abandonné par une autre espèce dans un arbre. (Nid de merle migrateur entre autres)Le mâle trouve le nid, la femelle refait éventuellement la garniture intérieure sans ajout de matériaux. Elle dépose 4 œufs verdâtres ou couleur crème, tachetés de brun foncé. Les deux parents assurent l'incubation qui dure environ 23 à 24 jours. On ne le sait pas trop, mais il semblerait que les parents ne nourrissent pas les jeunes. Ceux-ci sautent probablement du nid très tôt et sont aptes à trouver eux-mêmes leur nourriture. Il n'y a qu'une couvée par saison
Nourriture : Le chevalier solitaire se nourrit surtout d'insectes aquatiques, mais aussi terrestres, comme les sauterelles et les scarabées. Il se nourrit également d'invertébrés aquatiques comme les mollusques et les crustacés. Il consommera occasionnellement des araignées et des grenouilles, des vers et des petits poissons. Les jeunes se nourrissent eux-mêmes et mangent la même chose que les adultes.
Protection/Menaces : La plupart des aires de reproduction sont intactes, mais l'abattage des arbres dans les forêts boréales constitue une menace croissante pour cette espèce.