Chant et voix
Le chant principal du paradoxornis de Verreaux (race nominale) est une sorte de "chùùr-dii" plus bref et plus faible que celui du Paradoxornis à menton noir (paradoxornis nipalensis). Ce petit oiseau émet également un “hsu-ssu-ssu-ssi” vaporeux, fin et souvent très aigu. qui est parfois considéré comme un chant secondaire.
Le répertoire des cris
( y compris ceux de la sous-espèce craddocki), est un ensemble de notes rudes, basses, légèrement bredouillantes que l'on peut retranscrire ainsi : “trr’it” ou “trr’eet”, “trrit”, “trr-rr-rr” ou “trr-rrt”
. Par bien des égards, ces notes rappellent la communication de la Fulvetta à poitrine dorée (
Lioparus chrysotis)
Les bandes qui recherchent leur nourriture produisent un fouillis de "it" , de "tit" ou de "tip". Les population de la race nominale délivrent des “tssuu” and “tssuu’tirr” au cours desquels elles semblent couper leur respiration.
Habitats et Lieux de Vie
Dans le sud-est de l'Asie, les paradoxornis de Verreaux peuvent être observés à des altitudes qui varient de 1500 à 3000 mètres. En Chine, on les trouve entre 1000 et 2200 mètres.
Ils fréquentent principalement les massifs de bambous, les lisières des forêts
qui possèdent de larges feuilles sempervirentes. Leur bastion préféré est constitué par des parcelles de bambous Arundinaria qui sont insérés dans des forêts de conifères à feuilles décoratives permanentes. et à rameaux légèrement pendants. Ces conifères sont répertoriés sous le nom commun de pruche ou de hemlock (Tsuga dumosa ou Tsuga chinensis).
Sous-especes et Distribution
On reconnait officiellement 4 sous-espèces :
P. v. verreauxi – Centre de la Chine (NC au SC Sichuan, et SE Shaanxi jusqu'au Hubei).
P. v. craddocki (Bingham, 1903) – extreme Est du Myanmar (Est de la rivière Salween) Est et Nord du Laos, extreme Nord du Vietnam (Nord et Ouest du Tonkin), et Chine méridionale (Centre du Yunnan (Ailao Shan), Est Guangxi (Yao Shan), Sud Hunan et Nord Guangdong.
P. v. pallidus– Nord Fujian, en Chine Orientale.
- P. v. morrisonianus – Taiwan.
Comportements :
Les paradoxornis de verreaux
vivent en couples ou en petites bandes pouvant atteindre une dizaine de membres au maximum. Ils s'assoocient souvent à d'autres espèces de Timaliidés, en particulier les garrulaxes. Avec ces derniers, ils forment des groupes multispécifiques lorsqu'ils recherchent leur nourriture ou qu'ils se restaurent.
Quelques soient les saisons, ces oiseaux sont limités dans leurs mouvements et ils sont considérés comme des sédentaires.
Reproduction :
On connait surtout les moeurs reproductives des populations qui nichent à Formose (race morissonianus). Cette sous-espèce insulaire niche surtout en juillet, elle bâtit un nid qui a une rude structure de forme ovale. Les 2 partenaires unissent leurs efforts pour rassembler les touffes de mousse et les fines fibres végétales qui garnissent les parois. La cavité d'entrée est située tout au côté d'un sommet, ce qui rend la pénétration des intrus assez difficile.
La construction mesure environ 16 cm sur 9, le diamètre d'entrée est aux alentours de 3 cm. . La profonfeur
de la coupe est estimée à 4 centimètres 5.
Le nid est placé entre 1,5 et 2 mètres au-dessus du sol dans un bambou du type arundinaria. La ponte contient 3 oeufs bleu- laiteux et non-brillant dont les dimensions approchent 15 mm sur 12. La femelle et le mâle se relaient à tour de rôle pour couver.
On ne possède aucune autre information valide.
Nourriture :
Les paradoxornis de Verreaux connsomment de minuscules larves, des petits coléoptères et des graines.
Protection/statut/Menaces :
Les paradoxornis de Verreaux ne sont pas globalement menacés. Ils sont assez répandus ou localement communs dans les endroits où l'habitat leur convient. En chine, ils ne sont pas rares sur l'ensemble de leur aire de distribution. Les populations de la sous-espèces Craddocki sont plus réduites en Birmzanie et en Asie du Sud-ESt.
D'après Birdlife, l'aire morcelée de paradoxornis
est de 425 000 kilomètres carrés. Cette espèce semble légèrement en déclin en raison de la fragmentation et de la destruction de son habitat.
Il ne faut pas confondre le paradoxornis de Verreaux et l'Alcippe de Verreaux qui appartiennent tous les deux à la même famille etqui, en plus, possèdent certains liiiiiieux de vie communs dans le Centre de la Chine (Shaanxi)