RALE DE LAFRESNAYE
Laterallus Lafresnayus
Classe: Oiseaux Superordre : Echassiers Ordre : Gruiformes Famille : Rallidés Longueur : 45-48 cm Envergure : cm (M) - cm ( F) Poids : - gr (F) Longévité : ??
New Caledonian Rail
Pelzralle
Rascón de Nueva Caledonia
Rallo di New Caledonia ,
chřástal novokaledonský
Sanã-da-nova-caledônia
Nieuw-Caledonische Ral
nykaledonsk rall
nyu-karedoniakuina
Ny Caledonisk-skovrikse
kanakkiluhtakana
wodnik nowokaledoński
Nykaledoniarikse
új-kaledóniai bozótguvat
Chant et voix
Le chant de ce râle n'est pas facilement identifiable, en raison se sa grande discrétion et de la faiblesse de ses effectifs. Peut-être ressemble-t--t-il à celui du Râle Wêka ou à celui du râle de Lord Howe qui résident dans la Mer du Paciifique entre l'Australie (Nouvelles-Galles du sud) et la Nouvelle-Zélande ?
Caractères distinctictifs :
Chez les adultes, le front et l'avant du capuchon sont gris sombre, devenant gris -brun de la calotte jusqu'à la nuque. Les lores sont brun-foncé, avec une fine rayure pâle de la calotte jusqu'à la nuque. Les lores sont brun foncé, ave un trait brun en-dessous de la joue.Les oreillons sont bruns. Le reste de la face gris contraste avec le reste du menton et de la gorge qui sont légèrement plus pâles.
La zone qui va de l'arrière du cou au dos ainsi que le croupion son brun-chocolat.. Les épaules ont une nuance olive. Le bas du dos jusqu'au bas de la queue est brun-noirâtre, avec une faible lavure brun-roux..
Les couvertures primaires , l'alulat et les rémiges sont brun sombre, sans barres, avec un peu plus de brun-roux sur vexilles externes, les axillaires et les couvertures sous-caudales sont barrées de noir et de blanc.
Les parties inférieures gris-olive virent au brun-olive sombre sur l'arrière. Les plumes des flancs sont obscurcies par des barres rousses.
Les iris sont rouge cramoisi brillant, le bec rose se termine par une fine pointe gris clair. Les pattes et les cuisses sont gris corne.
Le immatures ne sont pas décrits.
Les sexes sont identiques, bien que la femelle soit plus réduite. Les juvéniles sont presque entièrement noirs. Le dessus du dos et les côtés du cou son teintés de chocolat. La tête et la gorge sont nuancés de gris-ardoise. L'avant du cou est taché de brun-orange.
Les sous-caudales sont variablement barrées. Le plumage des jeunes est légèrement ébouriffé. Les iris sont rouge cramoisi. Le bec varie du gris au corne foncé.
Habitat et distribution
De nos jours, les râles de Nouvelle-Calédonie (également appelés râles de Lafresnaye) fréquentent les forêts denses et humides à des altitudes moyennes et modérées. . Il y a peu de temps, on pouvait les observer dans vallées espacées proches des côtes où elles trouvaient des lieux propices à leur mode d'alimentation. Cependant , en raison des menaces qui les visent ( chasseurs et prédateurs terrestes), ces oiseaux ont entrepris des déplacements vers des endroits plus innacessbles et ils résident souvent jusqu'à 1000 mètres d'altitude.
Le râle de Lafresnaye est endémique de Nouvelle-Calédonie. dans l'Océan Pacifique et dans le Nord de la mer de Corail.
Cette île, sous souveraineté française, est située à 1500 kilomètres à l'ESt de l'Australie (Nouvelles-galles du sud) et à 2000 kilomètres du Nord de la Nouvelle-Zélande. La situation de la Nouvelle-Calédonie, proche du tropique du Capricorne, fait qu'il existe un refroidissement très marqué l'hiver. Le plus haut sommet de l'île, appelé Mont Panié, culmmine sur la côte Nord-ouest à une alltitude de 1628 mètres.
Comportements
Les râles de Nouvelle-Calédonie se déplacent à terre avec une grande rapidité. Ils agitent la queue pour grimper et pour sauter, un peu à la manière des chats. Ils s'accroupissent lorsqu'ils sont poursuivis ou quand ils se sentent en danger. Ils essaient de se faire les plus petits possibles dans les cavités et dans les crevasses et ils restent immobiles, essayant de faiire croire qu'ils sont morts.
En captivité, ils passent pour avoir une activité nocturne. Cependant, dans leur milieu naturel, ils sont actifs principalement pendant la journée et au crépuscule.
On ne possède aucune information détaillée sur leur organisation sociale et sur leurs moeurs. . Comme la plupart des oiseaux insulaires, les râles de Lafresnaye sont des oiseauc sédentaires.
Nourriture
D'après l'exploration de leur estomac et de leur système gastrique, les râles de Nouvelle-Calédonie consomment en priorité des insectes. Les oiseaux en captivité ingurgitent de la viande crue et des matières végétales.
ils mangent également des rats qu'ils ont capturé. Leur régime alimentaire est assez semblable à celui des râles wèka., c'est à dire qu'il est composé de toutes sortes d'invertérés, y compris des mollusques terrestres et des gastéropodes.
Leur méthode de chasse est égaalement assez commune à celle du Wâle Wéka, c'est à dire qu'ils prospectent souvent à terre en retournant les galets , les amas d'algues ou de feuilles mortes.
Reproduction :
Les informations sur les moeurs reproductives ne sont pas très nombreuses. On ne possède pas de renseignements précis sur la période de nidification. . La structure du nid est pour l'instant inconnue. La ponte ne contient généralement qu'un seul oeuf, de forme longue et ovale, de couleur crême avec de légères taches brunes et lillas. La coquille est ornée également de gribouillis. L'oeuf mesure en moyenne 55 millimètres sur 33. Il pèse environ 34 grammes.
Statut/protection :
son existence n'a pas été confirmée depuis 1890. , bien que des observations non confirmées aient été annoncées dans les années 1960 et 1984, dans les forêts de haute montagne. . Une expédition pour confirmer son existence a échoué en 1988 dans le Nord de l'île principale.Cet oiseau est classé comme en DANGER CRITIQUE. Certains observateurs le considèrent même comme une race définitivement éteinte.
La principale raison du déclin tient dans le fait que les râles de Nouvelle-Calédonie constituent pour les Kanaks et les indigènes de Nouvelle-Calédonie un gibier très apprécié pour sa chair. Lorsqu'il s'accroupit dans les broussailes pour se dissimuler des chasseurs ou pour se soustraire à leurs regards, ils deviennent des proies faciles pour les chiens ou pour les animaux sauvages introduits.