TORQUEOLE A POITRINE BRUNE

Classe : Oiseaux Ordre : Galliformes Famille : Phasianidés Longueur : 26-29 cm Poids : 268 gr

Bar-backed hill Partridge Pernice pettobruno Arborófila Pechiparda Braunbrust-Buschwachtel Bruinborstbospatrijs Ruskorintapyy

Habitat et Distribution : Les torquéoles à poitrine brune fréquentent les forêts à larges feuilles persistante situées sur le flanc des collines, de 500 à 1300 mètres en Thaïlande, jusqu'à 1500 mètres au Myanmar et rarement jusqu'à 1850 m dans le sud Annam (Vietnam). Ce sont des oiseaux originaires du Sud-Est de l'Asie, du sud et de l'Est de la Birmanie jusqu'à l'extrême sud de la Chine et le nord du Laos en passant par l'Ouest et le nord de la Thailande. Les sous-espèces indochinoise ont une aire qui s'étend de l'Ouest du Guangsi jusqu'au sud du Viet-Nam en passant par le Laos voisin.

Caractères distinctifs : La Torquéole à poitrine brune possède un bec noir, un iris brun, une peau orbitale et gulaire rouge habituellement masquées par quelques plumes éparses. Les pattes sont roses à rose-rougeâtre, légèrement plus éclatantes en période de reproduction. Les sexes sont identiques. Toutefois, la femelle est légèrement plus terne et plus petite. Chez les adultes des deux sexes, le front, la capuchon et la nuque sont brun-olive avec des taches plus sombres. Le sourcil chamois-blanc est proéminent et s'étend de la base du bec jusqu'en arrière des couvertures auriculaires où il est moucheté. La gorge et les couvertures auriculaires affichent une teinte chamois-blanc. Les lores, le trait occulaire, la partie basse de la gorge et les côtés du cou sont noirs, avec des stries et des mouchetures noires et chamois-blanc formant un collier qui encercle la partie basse du cou. Le reste des parties inférieures présente une couleur brun-olive chaud parfois lavée de roux qui devient blanchâtre sur le centre du ventre. Les flancs sont fortement écaillés de blanc et de noir. Le manteau, le dos et le croupion ainsi que le couvertures sus-caudales sont brun olive, nettement barrés de brun foncé. Les scapulaires, les tertiaires et les couvertures alaires sont chatain à l'intérieur avec de larges taches centrales noires et grises à l'exterieur formant une bande bien visible quand l'aile est repliée. On possède pas de renseignements sur les juvéniles.

Il existe 3 variations géographiques. Outre la race type décrite ci-dessus, la sous-espèce henrici, qui vit au Nord et au centre du Viet Nam, possède un capuchon et des dessous plus brun-rougeâtre. Son collier noir et blanc est moins évident . La race albigula, qui vit au sud Viet Nam, présente une face, une gorge, un front et un sourcil plus blancs, avec des zones noires plus réduites.

Reproduction : Le seul nid qu'on ait jamais trouvé au Myanmar, près de Rangoon, était une cavité grattée sur le sol et bien matelassée de feuilles de bambous et d'herbes. Il était situé dans un massif de bambous assez clairsemés et il contenait quatre oeufs blancs. En captivité, le mâle construit une structure surmontée d'un dôme avec de longues herbes en lamelles. Il courtise la femelle en émettant des appels et en exhibant la peau rouge de sa gorge.

Comportements : Ses moeurs sont quelques peu différentes des autres torquéoles. Il se déplace habituellement en bandes de 4 à 9 individus qui sont probablement des groupes familiaux. Ils recherchent leur nourriture dans la litière de feuilles ou à proximité, dans le sous-bois épais des forêts. Les torquéoles à poitrine brune possèdent un cri territorial qui est constitué par un sifflement bisyllabique "ti-hu, ti-hu, ti-hu" qui varie quelque peu en hauteur et intensité et qui a un rythme oscillant. Il est généralement précédé par une série de sifflements monotones, gutturaux, ronflants et modérés. Les deux partenaires effectuent souvent des duos, se répondant par des "koiu-koiu-kiou" répétés. Le cri d'alarme est "wu-wirr, wu-wirr, wu-wirr" calme et ténu.

Protection et Menaces : Désormais, l'espèce est rare et très localisée en raison de la déforestation et de la chasse. Il faut toutefois nuancer. La répartition est variable selon les régions : peu observée et considérée comme peu commune au Myanmar et en Chine du sud, elle peut être localement courante dans la Thaïlande voisine. Au Laos et au Viet-Nam, le braconnage semble avoir pris une ampleur inacoutumée et on pourrait s'attendre à une chute sévère dans les effectifs. Cependant, des observations récentes ont démontré qu'elle pouvait être relativement commune dans les zones protégées de ceux derniers pays.