Caractères distinctifs
Chez le mâle adulte, la huppe et le reste de la tête arient de la couleur Or au violer doré. Le reste des parties supérieures décline du vert Or au bronze doré . La queue est bleu étinclant ou blanc simple
avec une nuance de noir., avec les rectrices médianes dont la pointe est gris-brunâtre.
Les parties inférieures sont également vert or métallique , excepté les touffes fémorales qui sont blanches. Les iris sont bruns, les pieds sombres. Le bec carmin affiche une pointe terminale foncée.
La femelle est semblable à son partenaire au niveau du dessus, mais elle est un peu plus terne.
La queue est moins fourchue et moins vert métallique à la base, avec des zones subterminales sombres et des pointes grisâtres, surtout sur les rectrices latérles.
Les oreillons sont tachés de brun et bordés par une strie blanche en arrière de l'oeil et sur le dessus par du brun-gris qui se poursuit de la gorge jusqu'aux couvertures sous-caudales. Le bec est rouge brillant comme chez le mâle.
Les immatures sont semblables aux femelles adultes , mais on peut apercevoir des mouchetures métalliques vertes sur la gorge et sur l'abdomen. Le capuchon est métallique, le ventre est gris avec des pointillés verts.
Le bec est plus noir que chez les parents. Les jeunes femelles ont des becs moins colorés avec des stries sur la mandibule supérieure.
Chant et voix
Le chant est composé de 3 ou 4 notes descendantes "pseeuw pseeuw ppseeuw". Elles sont parfois précédées par des "tsee tsee" introductrices. Les cris sont des grincements secs ou des sortes de bavardages qui ressemblent à ceux des Colibris Circé (Cynanthus latirostris) , bien qu'ils soient un plus plus rudes.
Habitats et Lieux de vie
Les Emeraudes de Canivet fréquentent une assez grande variété d'habitats, y compris les zones boisées ouvertes, les parcelles secondaires, les lisières brousailleuses des forêts, les buissons et le lieux ouverts qui ont une configuration assez similaire. Ils vivent du niveau de la mer jusqu'à environ 2000 mètres d'altitude.
Dans une étude de 1985, les habitats de l'Ouest du Mexique sont représentés par 83% de forêts tropicales à feuilles caduques. Les 17% restants sont formés par les forêts de nuage.
Dans la région de la Stelva, au Costa Rica, les mâles sont plus
ou moins équitablement répartis entre les clairières et les lisières (31,5%) les canopéeq pendant la saison sèche (28%) les sous-bois (17,5%) et les lieux non boisées (21%). A contrario, les femelles préfèrent les sous-bois (41%) et les habitats ouverts tels que les bordures et les clairières dégagées.
A Jalisco, la plupart des rapports d'observation provienent de la subcanopée et de l'étage moyen des arbres. Eventuellement, ils s'immiscent dans le niveau moyen des sous-bois
Sous-espèces et Distribution
Les Emeraudes de Canivet sont originaires de l'Amérique Centrale. Leur aire de distribution est assez compacte, du sud du Mexique jusqu'au Honduras.
- C. c. canivetii– Sud-Est du Mexique (Sud Tamaulipas jusqu'au Yucatán), Belize, Nord du Guatemala, ainsi que Bay Islands (Honduras). . C. c. osberti– Sud-Est du Mexique (extrême Sud-Est du Chiapas), Ouest & Centre di Guatemala et à partiir du Salvador jusqu'au Honduras et à l'Ouest du Nicaragua. . C. c. salvini– Nord-ouest du Costa Rica (zones montagneuses de la côte pacifiique).
Comportements:
Les Emeraudes de Canivet sont majoritairement sédentaires, ce quine les empëche pq de vagabonder de lieux en liieux pour trouver des ressources. alimmentaires qui leur conviennent pendant la période où elles sont en pleine profusion. Au cours des parades dissuasives, les mâles entreprennent des plongeons profonds conclus par des bredouillements ou des crachotages.
Reproduction :
Ces oiseaux se reproduisent principalement au printemps. Au Mexique, les pontes sont visibles surtout entre Février et Juillet. A costa Rica, les Emeraudes de Canivet nichent un peu plus tard, souvent apprès la période des précipitations, c'est à dire de Novembre à Mars, et même jusqu'à Avril.
Les nids sont placés au bord des routes, dans des arbustes épais en cours de régénération, à 75 centimètres au-dessus du sol. C'est une structure pendante qui est collée sur la surface externe d'une large feuille ou bien elle est arrimée à 2 tiges jointes l'une à l'autre. Le corps principal du nid est constitué de lanières d'écorce entremêlées avec du duvet végétal .
Les nids des émeraudes de Canivet ressemblent souvent à ceux des Viréos à yeux rouges. Ceux que l'on trouve au Costa Rica sont toutefois différents, ills sont placés à 3 mètres au-dessus du sol et les matériaux originaux utilisés sont nombreux. Parfois, les nids des émeraudes de Canivet occupent des buissons , à faible hauteur au-dessus d'un ruisseau à faible courant. Occasionnellement, ils ressemblent à ceux des émeraudes splendides (Chlorostilbon lucidus) et les femelles mettent près de 10 jours à construire l'édifice.
Dans certains cas, le nid peut subir des modifications avant le démarrage de la saison.
La ponte comprend 2 oeufs qui éclosent simultanément. Il arrive que le second oeuf éclose 2 jours après le premiier . Dans ce cas, le second poussin meurt peu de temps après et son corps est abandoné dans le fond de la coupe. Le survivant ..est nourri pendant 22 jours, 2 fois par heure au cours des 10 premiers jours, 3 ou 4 fois par heure au cours de douze derniers.
Les oisillons ouvrent les yeux à 18 jours et sont capables de voleter au bout de 25.
Nourriture
Les Emeraudes de Canivet préfèrent généralement les plantes à courte corolle qui sont colonisées par les insectes pollinisateurs. On peut les observer proncipalement dans les arbustes, les herbes et les plantes grimpantes qui ne sont pas exploitées par les autres colibris.
Dans une étude réalisée en 1975, certains ornithologiistes font remarquer que les oiseaux-mouches à queue fourchue exploitent des habitats qui ont avaient une grande superficie et une importante densité en fleurs.
Dans leur quête de fleurs, le émeraudes de Canivet empruntent toujours le même itinéraire et visitent toujours les mêmes plantes , stratégie que les anglais appellent trap-lining. . Ils sont non-territoriaux et ils entrent en compétition avec les colibris thalassins . En raison de leur petite taille, ils sont délogés de leurs plantes favorites par les oiseaux-mouches de grande taille et par les abeilles. Par contre, leur physiologie leur permet de s'adapter aux plantes à courte corolle qui accueillent les insectes. Les plantes grimpantes du genre vittis représentent environ deux-tiers de leur alimentation.
PROTECTION/MENACES
Cette espèce n'est pas globalement menacée. Elle est volontiers tolérante des lieux déteriorés par les humains De ce fait, on estime que, pour l'instant, ses effectifs sont stables.
C'est la colibri le plus répandu au Honduras et il est particulièrement abondant à Bay Island. Dans le Nord-ouest du Costa Rica et au Belize, il est considéré comme moins courant .
Les populations répertoriées dans le district fédéral de Mexico semblent erronées et il serait souhaitablement de réaliser un nouveau recensement.