Sous-espèces et Distribution

• F. a. atra Linnaeus, 1758 – Europe, N Africa, Azores and Canaries E through C Asia to Japan and S to Indian Subcontinent, including Sri Lanka; winters S to W & NE Africa, SE Asia and Philippines.
• F. a. lugubris S. Müller, 1847 – E Java and NW New Guinea.
• F. a. novaeguineae Rand, 1940 – C New Guinea.
• F. a. australis Gould, 1845 – Australia, Tasmania and New Zealand. Presumably this subspecies recorded regularly in Flores and Timor-Leste (at least one breeding record on latter

Caractères distinctifs : Elle a un plumage pratiquement unicolore gris-noir ardoisé. Deux exceptions viennent contredire ce monochromatisme : une plaque frontale cornée blanche dans le prolongement du bec blanc et , sur l'aile, une petite barre blanche qui est quasiment invisible lorsque l'oiseau est posé sur l'eau. Les doigts sont pourvus d'une palmure lobée jaune-verdâtre, individuelle. Les juvéniles marquent leur différence : dessus brun-foncé, dessous blanchâtre. Par contre, mâle et femelle sont rigoureusement identiques.

Chant et voix
Les foulques macroule sont très souvent bruyants. Généralement, ils ont un répertoire de cris métalliques, résonnants, querelleurs et explosifs, particulièrement rudes et aigüs quand ils sont agités, ce qui arrive assez fréquemment. De nombreux cris spéxiifiiques sont connus : le cri de combat du mâle est un "psst" explosif et rude, celui de la femelle est une série rapide de "ai-oeu ". En ce qui concerne la communication , les cris sont identiques. Comme cri de contact, les 2 partenaires utilisent en effet des notes simples et brèves telles que "kow", "kowk", "kup" ou "kick" . Parfois, il y a combinaison de 2 notes et cela donne par exemple " kick-kowp".
De la part du mâle, on entend aussi des cris mécaniques comme "p" ou "ta" . La femelle lance un "oeu" court avec une voix de fausset. Selon le Guide ornitho et Svensson, les occasions les plus fréquentes qu'on a de les entendre, se situe pendant la nuit et près des plans d'eau.

Nourriture : Comme de nombreuses espèces aquatiques, Elle a un régime mixte, avec cependant une légère préférence pour les végétaux. . Elle consomme des végétaux aquatiques qu'elle prélève en surface ou sur les berges mais elle est aussi friande de petits mollusques, d'insectes aquatiques et de petits poissons.

Reproduction : Le nid est placé dans la végétation riveraine dense, à un endroit où l'eau est peu profonde. Il est constitué de tiges et de feuilles et il peut être plus ou moins volumineux. La collecte des matériaux est effectué par le mâle et l'édification du gîte est l'oeuvre de la femelle. De Mars à Septembre, la femelle pond de cinq à dix oeufs dont l'incubation dure 23 ou 24 jours. Les oisillons sont nidifuges. Ils sont recouverts d'un duvet noir excepté sur la tête où il est orangé.

Comportement : La foulque a un instinct territorial très prononcé. Dès le printemps, elle défend son nid avec véhémence en adoptant une posture de menace, tête baissée et ailes déployées. Elle poursuit les intrus et se bat sur l'eau à grands coups de pattes. Il arrive même que des groupes de foulques coalisées mettent en échec un rapace ou un prédateur de grande taille. C'est un plongeur émérite. Après avoir pris son élan, la foulque s'enfonce jusqu'à 6 mètres et son immersion totale peut durer jusqu'à 20 secondes. Il lui arrive parfois de pratiquer le parasitisme alimentaire et d'essayer de dérober la nourriture collectée par les cygnes ou les canards. Assez bruyante, elle lance des cris aigus.( voir plus haut)

Protection/Menaces :
D près le Handbook des oiseaux du Monde, elle n'est pas globalement menacée. La race nominale a accru son territoire en Europe depuis la fin du XIXème siècle . Il ya eu des mouvements importants dans certaines régions à cause des hivers très rigoureux , mais cette espèce s'en ait toujours bien sorti grâce à la bonne production de ressources par le milieu naturel (euthrophisation) et par sa très bonne adaptation aux nouveaux milieux urbains. Dans les années 70, de nombreux recensements effectués dans de multiples régions ( Nord-ouest de l'Europe ,URSS, secteur de la Méditerranée et de la Mer Noire ) attestaient de la bonne santé de l'espèce et de l'existence de centaines de milliers de couples dans ces divers territoires. . Actuellement, son statut est incertain en Asie dans des pays où elles étaient pourtant abondantes pendant ll'hiver. LEs foulques macroule sont abondants en Australie et Nouvelle-Zélande (race Australis). Le dernier comptage dans létat de Victoria a recensé entre 110 000 et 130 000 oiseaux . Un moment dérangés par le drainage des zones humides, elles se sont rapidement adapté et ont reconquis de nouvelles zones artificielles comme les barrages et les retenues d'eau.